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HOKA ONE ONE Speedgoat 2 : Laissez-vous surprendre par ce best-seller

HOKA ONE ONE Speedgoat 2 : Laissez-vous surprendre par ce best-seller

La fameuse Hoka One One Speedgoat est de retour, après une première version qui a tant fait parler sur les sentiers.
Loïc les a testées pour vous, et autant vous dire que cette dernière a de sacrés atouts.

 

Repensée pour affronter des terrains encore plus rudes, elle conserve toutes les facettes de la version originale que vous adorez. En mieux, tout simplement. Inspirée par l’athlète Hoka Karl Meltzer, surnommé Speedgoat, cette chaussure a été conçue tout spécialement pour le hors piste, et se révèle particulièrement performante sur les sentiers techniques et difficiles.

La Speedgoat 2 offre le même amorti, la même adhérence et la même construction légère que la première édition. Hoka One One a simplement élargi la chaussure à sa base pour renforcer sa stabilité, ouvert l’espace autour des orteils pour un meilleur ajustement, renforcé le niveau d’adhérence avec une nouvelle semelle à crampons multi-directionnels, et accru l’amorti pour le rendre encore plus doux.

CARACTERISTIQUES TECHNIQUES

LE TEST

Mon expérience personnelle avec des Hoka s’était arrêté avec l’ancêtre des Speedgoat, à savoir les Rapa Nui 2. Le manque de stabilité m’avait éloigné de ce genre de modèle à semelle oversize.

C’est donc avec un peu d’appréhension que j’ai rechaussé cette marque qui est de plus en plus plébiscitée, en optant pour les Huaka 2.

LA RÉVÉLATION 

C’est ce modèle qui m’a donné envie de remettre des Hoka au pied. Malgré une usure précoce de sa semelle et de son mesh (500 km), les Huaka sont d’un confort et d’une efficacité très appréciable sur bitume.
J’ai entendu un peu de tout sur les Hoka… mais avouons qu’elles « en jettent » et qu’à chaque nouveau modèle on a envie de les essayer.

J’ai bien étudié le modèle avant de vous en parler, en prenant bien évidemment le soin de regarder les critiques de la première version mais aussi ses bons points. C’est donc avec attention et interrogation que j’ai chaussé les Speedgoat 2 sur terrains mixtes, puis sur une partie du très joli parcours technique du Grand Raid des Pyrénées.

PRISE EN MAIN

D’un point de vue esthétique, vous trouverez forcément chaussure à votre goût avec 4 modèles aux couleurs acidulées.

 

Rien de très original pour une paire d’ Hoka que de trouver un drop de 4,5 mm et un poids inférieur à 300 grammes.
Le POIDS… Il est bien là le premier bon point de ces chaussures.
Ne vous fiez pas à cette apparence massive, un peu pataude, les Hoka sont légères et c’est ce qui frappe pour les non initiés. Dans sa catégorie, c’est l’une des chaussures les plus légères.

Les premières impressions confirment tout de suite ce qui fait le succès de ces chaussures à semelle haute, à savoir une semelle intermédiaire moelleuse grâce à la technologie EVA et un chausson accueillant, sans doute légèrement plus large que la première version, évitant les frottement des orteils sur le mesh.

Le pied est maintenu de façon suffisante et son laçage à lacet plat accompagne la foulée sans exercer de compression désagréable. Le laçage méritera toutefois chez certains un petit resserrage du fait de sa légère élasticité.

À noter également la présence de deux passants pour lacets (un en partie basse et un plus haut) afin de maintenir la languette sur le coup de pied.

La Hoka Speedgoat 2 est une véritable chaussure de trail prête à affronter tous types de terrains, et quoi de plus logique que de trouver une semelle Vibram Mégagrip dont la réputation n’est plus à faire. Cette semelle est l’atout majeur de cette chaussure, j’y reviendrai plus tard. Les ingénieurs ont apporté à cette dernière un surplus de matière sur la partie talon, évitant ainsi l’effet « creux » qui était un des axes d’amélioration du premier volet des Speedgoat.

Les crampons de 5mm sont distincts sur l’ensemble de la semelle, y compris sur l’avant pied et leurs formes multi-directionnelles inspirent confiance et longévité.

La première version des Speedgoat a laissé les fans de la marque sur leur faim à cause d’un problème de robustesse, mais aussi une stabilité hasardeuse selon le type de foulées. Il semblerait qu’ Hoka ait quelque peu appris de ces retours, avec une construction SpeedFrame renforcée pour une durabilité accrue sur sentiers (construction légère soudée à trois couches avec maintien permettant de stabiliser le pied et la tige, quel que soit le terrain).

EN PRATIQUE

Dès les premières foulées, on retrouve ce moelleux et ce confort que j’apprécie fortement chez Hoka.

Prudent sur les premières séances, je me suis laissé convaincre par l’amélioration de stabilité qui faisait défaut sur les Rapa Nui. Du fait de cette sensation de pied proche de la chaussure, la Speedgoat 2 est stable, ce qui contribue à développer un sentiment de confiance et de sécurité.

Passé le test de la stabilité sur terrain sablonneux, je suis parti en terres périgourdines où un sol glissant, rocailleux et gras m’a donné une approche différente sur la capacité d’accroche de la semelle Vibram Megagrip.

La chaussure répond bien malgré une bonne stabilité. La souplesse et la légèreté de cette Speedgoat font aussi de cette qualité un léger point faible, je m’explique : On en oublie un peu le fameux contact au sol et à quelques reprises, ma cheville en a fait les frais :-/

En gros, on est tellement bien dedans et on se sent tellement en sécurité que du coup, on en oublie un peu les aspérités des terrains mixtes.

Mis à part cela, j’aimerais aborder un point qui a retenu mon attention, c’est la partie bitume. Non content d’habiter à proximité de prairies verdoyantes, je dois arpenter quelques kilomètres d’asphalte pour accéder à des sols plus souples. Peu importe, car là aussi la technologie Pro2Lite assure un amorti et une réactivité appréciable.

Mais alors en montagne ça donne quoi ?

En montagne, c’est un condensé de tout ce que je viens de vous énoncer, à savoir un chausson confortable avec une semelle qui accroche parfaitement. Son drop de 4,5mm et ses crampons multi-directionnels sont un atout pour les descentes où l’on peut envoyer un peu de vitesse. Testées sur les sentiers techniques du GRP, je peux même vous assurer que le pare pierre m’a plutôt bien protégé 🙂

 

VERDICT

Vous l’aurez sans doute compris, la Speedgoat 2 m’a réconcilié avec Hoka de par sa capacité à arpenter les chemins techniques comme les parties plus roulantes (comme le bitume par exemple). Elle fait une excellente alliée pour les étapes Marathon ou plus.

Sa polyvalence conviendra parfaitement à tous types de coureurs, de terrains, et de vitesse de course.

La question que vous devez surement vous poser, quand est-il de la solidité du mesh ? A ce sujet, je peux juste vous dire que rien n’a bougé après cette période de test d’environ 250 kilomètres.

Au niveau de la taille, j’ai du prendre une pointure en 43 1/3, alors que pour mes Huaka je suis en 42 2/3.

Je vous glisse un guide des tailles et vous souhaite de bien vous éclater avec ce « Must Have » des chaussures de trail.

Test Réalisé par Loïc pour Trail Session Magazine

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Trail Session Magazine, Septembre 2017

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Auteur/Autrice

  • Loïc Roig

    Loïc Roig, 35 ans, sapeur-pompier, marié , 2 enfants. Je vis dans la sud-ouest de la France. Membre de l'équipe rédactionnelle de Trail Session depuis 2015, je me passionne de vous transmettre des compte-rendus de courses et vous renseigner sur les différents équipements que nous avons la chance de pouvoir tester. De la route aux ultras il n'y a qu'un point commun : le PLAISIR.

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Author

Loïc Roig, 35 ans, sapeur-pompier, marié , 2 enfants. Je vis dans la sud-ouest de la France. Membre de l'équipe rédactionnelle de Trail Session depuis 2015, je me passionne de vous transmettre des compte-rendus de courses et vous renseigner sur les différents équipements que nous avons la chance de pouvoir tester. De la route aux ultras il n'y a qu'un point commun : le PLAISIR.

1 comment

  • J’ai tellement été déçu par la première version des speedgoat que je ne veux pas prendre de risque avec la nouvelle version. la toe box trop étroite provoque des ampoules au bout d’une heure de course, la stabilité était catastrophique et ne permettait pas d’envoyer dans les descentes techniques malgré une bonne semelle vibram. De toute façon le mesh se troue rapidement. Je ne suis pas sûr que hoka ait réussi l’exploit de remédier à tous ces problèmes. Vu le prix il faudrait pouvoir les tester avant achat car nous n’avons pas tous le même pied. Mes challenger ATR sont très fragile (mesh et semelle environ 3 à 4 mois personnellement) mais elles sont parfaitement adaptées aux pieds un peu larges, d’une stabilité incroyable qui me permet de me régaler dans les passages difficiles et bien sur un super amorti. Malgré ces défauts je continu avec les challengers, en espérant que hoka améliorera leur durée de vie.

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