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ALPSMAN 2022 [ Race Report ] : un triathlon unique

ALPSMAN 2022 [ Race Report ] : un triathlon unique

 

ALPSMAN 2022 [ Récit course ] : un triathlon unique dans son genre !

Une semaine après la fin d’un beau week-end du côté d’Annecy, Julien et moi (Loïc) revenons sur cette course où tout ne s’est pas passé comme prévu.

Pour rappel, l’Alpsman est une épreuve de triathlon avec plusieurs distances pour tous les niveaux et tous les âges. Vous aurez donc le loisir de vous inscrire sur l’ALPSKID, l’XPERIENCE, l’HALF et l’ XTREM.

C’est ce dernier format que nous avons choisi avec Julien pour représenter la team Trail Session de notre mieux. En fait, c’est un format type « Ironman » avec du D+ à n’en plus finir.

La particularité de cette épreuve c’est qu’il existe un challenge dans le challenge. C’est à celui qui sonnera la cloche au km 24 de la course à pied qui aura le droit d’être Top Finisher. Il devra pour cela continuer sur le marathon avec une partie très pentu et quelques 1200 D+ de montée sèche.

Pour les autres, la course à pied se fera sur 5 boucles d’un parcours usant, tant physiquement que mentalement.

Pour les connaisseurs d’épreuves extrêmes, on surnomme cette course le « Norsman à la française ». Elle ressemble à l’un des triathlons les plus durs et les plus réputés du monde.

Nous allons vous présenter notre récit.

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Alpsman 2022 en vidéo

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Alpsman : un cadre somptueux

Après plus de 07h00 de route, nous sommes arrivés au bord du lac d’Annecy. Ce fût un émerveillement ! Je n’avais jamais eu l’occasion de visiter cette région.

Le coup de cœur est immédiat. L’eau est limpide, d’une couleur rappelant les plus belles plages du monde avec, pour contraste, les montagnes environnantes.

Alpsman

Ce contraste est saisissant, à la fois envoutant et perturbant. Cette immensité nous connecte avec la nature.

C’est d’ailleurs frappant de voir et de constater que tout est tourné vers l’activité physique. Des pistes cyclables fréquentées, des baigneurs, ou tout un tas d’activités nautiques… Tout est prétexte à bouger. L’eau, la montagne, il y en a pour tous les goûts ici.

Le triathlon et l’Alpsman ont donc bien leur place dans cet environnement que nous avons tout de suite exploité. En effet, l’appartement en location situé au pied de l’eau nous a motivé à parfaire notre natation peu académique.

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Veille de course, la pression monte

Pour connaitre notre état d’esprit à ce moment-là de l’aventure, il faut savoir que le triathlon n’est pas notre sport de prédilection.

Nous en avons deux à notre actif et deux dans ce type de format extrême. Si vous voulez savoir, nous avons fait le Bearman et le Mercantourman que l’on vous conseille sans hésitation.

Alpsman

Cet Alpsman tombe dans un calendrier chargé pour ma part après le MDS et une traversée du Maroc en vélo. Tandis que Julien sort de 6 mois de convalescence dû à une pubalgie.

Néanmoins, notre envie de passer un bon moment, mais aussi l’envie de se challenger ne nous enlève pas le sourire à l’abord du retrait des dossards.

Tout de suite, l’ambiance est donnée. Une équipe de bénévoles nous accueille sur ce qui sera, le lendemain, le passage de la fameuse cloche et de l’arrivée pour les « Lake finisher ».

Il faudra attendre 18h30 pour le briefing, donné par un directeur de course à l’image de son équipe. L’esprit de famille est de mise, et on avoue qu’a ce moment-là, on commence à se mettre un peu la pression.

Il faut dire que nous ne sommes pas habitués aux préparations des différents moments clefs d’un triathlon. T1, T2 ravitaillement course, ravitaillement vélo… Autant d’éléments qu’il faut appréhender en amont, pour justement minimiser quelconque pression inutile.

Un plat de pâtes pas trop cuites et un réveil programmé à 02:00 pour le lendemain matin clôturera ce J-1.

Le jour J de l’Alpsman

Le réveil est difficile et ressemble plus à une sieste qu’à une nuit réparatrice. Entre Ju et moi les regards en disent long. On y est, on ne peut plus reculer et malgré une ambiance détendue, on n’en pense pas moins.

Nous avons une chance incroyable car au moment de prendre la route, la météo est favorable. Quinze minutes nous séparent du départ qui sera donné depuis le Libellule, bateau incontournable du lac d’Annecy.

L’attente de celui-ci se fait dans une ambiance très sympathique et il faudra attendre l’installation dans le bateau pour que les visages se ferment petit à petit.

Le saut du bateau

C’est à partir de 05h00 environ que nous sommes invités à sauter du bateau. Fort moment d’émotion pour certains, stress et pression pour d’autres dont je fais partie. La natation n’est pas une partie de plaisir et je sais que je vais souffrir.

L’eau n’est pas si froide que ça, environ 19 degrés.  Le top départ est donné à 05h30 et nous voilà donc partis pour 3.8 km de nage.

Alpsman

Le soleil se lève à peine, le cadre est magnifique même si nous sommes tous fous sur la course. Au bout d’un peu plus d’01h30 d’effort, nous sortons de l’eau avec Julien à quelques mètres d’intervalle.

Le temps de se changer pour lui et de me sécher, nous récupérons nos vélos dans la zone de transition pour affronter l’épreuve suivante. Les 180km et 4000 mètre de D+ en vélo.

En entrée, nous avons la montée du Semnoz, lieu perché à 1699 mètres d’altitude qui est un incontournable de la région. Le cadre est magnifique avec en toile de fond, toujours et encore, le lac d’Annecy.

Il faudra attendre le kilomètre 30 pour basculer dans la vallée et découvrir l’arrière pays. Au fil des heures et les kilomètres passant, la température grimpe. Les points de ravitaillements judicieusement placés ne sont pas de trop.

Le vélo touche bientôt à sa fin et la cloche s’éloigne pour nous deux. On se persuade qu’il valait mieux. La forme du moment n’est pas au top et il faut l’accepter.

La suite de la course ne se déroulera pas comme prévu.

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Une course à pied difficile

Et là, c’est le drame. Malgré un vélo correct, j’arrive avec l’assurance de terminer cet Alpsman. Tout du moins sur le papier.

Malgré l’heure, 17h exactement et qu’il me reste un peu plus de 06h00 pour finir les 42 kilomètres, je sens que dès les premiers kilomètres les jambes n’avancent pas comme d’habitude. C’est pourtant la discipline que je préfère.

Alpsman

Le parcours d’environ 8 kilomètres (boucles) se court, en partie aux abords du lac et le long de la piste cyclable. Les kilomètres paraissent une éternité et les quasi 35 degrés épuisent les organismes.

C’est au kilomètre 18 environ, que je me résigne sous la surveillance des bénévoles secouristes sur place, à arrêter. Déshydraté, en hypoglycémie, je ne peux voir la ligne d’arrivée.

Je suis contraint de finir au poste médical avancé, perfusé en compagnie d’un STAF médical d’une bienveillance à souligner. Toute l’équipe de bénévoles est d’ailleurs géniale. C’est aussi eux, qui font la réussite de cette course pour laquelle je garde toute de même un bon souvenir.

Pour Julien, le scénario se répète et lui aussi arrêtera la course. Blessé depuis plusieurs mois, il avait pris le départ avec le doute quant à sa capacité de pouvoir courir. Il aura été solide et finalement arrêtera au semi.

Avis global de Loïc et Julien au sujet de l’Apsman

Loïc : Une discipline exigeante sur un parcours magnifique avec des bénévoles aux petits soins. Difficile de ne pas être charmé par cette courses hors norme, mais humaine à la fois. Je pourrais regretter de ne pas l’avoir finie pour cause de défaillance. Cependant même le staff médical au PMA était au top.

Je n’ai qu’une envie, c’est d’ être à l’année prochaine pour prendre ma revanche.

Julien : Une chaleur et un manque de préparation sur marathon à cause d’une pubalgie auront été fatals. Quel bonheur de participer à cette épreuve. L’ambiance du matin dès la montée sur le Libellule pour ensuite sauter dans une eau agréable au lever du jour. C’est unique.

Le parcours vélo, superbe à mon goût s’est fait sous la chaleur et un soleil au zénith!

Une meilleure hydratation m’aurait permis d’éviter quelques crampes. Les deux boucles proposées après le Semnoz sont exigeantes mais on vient pour se confronter aux éléments.

S’en suit l’épreuve du marathon, qui s’est déroulée sous une chaleur pesante, très pesante. Les boucles, dont une grande partie se fait sur le bitume, n’ont pas aidé avec les conditions climatiques du jour.

J’ai dû moi aussi abandonner après de grosses crampes au quadri et au mollet ainsi qu’un ménisque capricieux.
Une seule envie, revenir mieux préparé.

Cette épreuve et l’ambiance sont magiques. À l’année prochaine.

 

 

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©Trail Session Magazine – Juillet 2022

Auteur/Autrice

  • Loïc Roig

    Loïc Roig, 35 ans, sapeur-pompier, marié , 2 enfants. Je vis dans la sud-ouest de la France. Membre de l'équipe rédactionnelle de Trail Session depuis 2015, je me passionne de vous transmettre des compte-rendus de courses et vous renseigner sur les différents équipements que nous avons la chance de pouvoir tester. De la route aux ultras il n'y a qu'un point commun : le PLAISIR.

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Loïc Roig, 35 ans, sapeur-pompier, marié , 2 enfants. Je vis dans la sud-ouest de la France. Membre de l'équipe rédactionnelle de Trail Session depuis 2015, je me passionne de vous transmettre des compte-rendus de courses et vous renseigner sur les différents équipements que nous avons la chance de pouvoir tester. De la route aux ultras il n'y a qu'un point commun : le PLAISIR.

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