Asics avait dévoilé à la Presse sa petite dernière: La DynaFlyte. La DynaFlyte c’est 3 ans de recherches à l’Institut des Sciences du Sport au Japon à Kobe. C’est aussi plus de 300 prototypes pour aboutir à ce modèle de moins de 300g alliant donc amorti – légèreté – dynamisme. A l’heure où la plupart des marques sortent de nouvelles semelles aux technologies toujours plus innovantes, ASICS était attendu au détour avec son Flytefoam. Le Flytefoam allie relance et dynamisme dans le retour d’énergie de son amorti. Nous y reviendrons dans ce retour test.
Toujours plus vite
Avec la DynaFlyte, ASICS lance sa chaussure d’entraînement la plus légère que la marque ait jamais conçue, bien qu’elle conserve toutes ses qualités d’amorti. Une vraie révolution pour les coureurs, que l’on sait en perpétuelle quête de vitesse, quelle que soit la durée, quelle que soit la distance. Les adeptes du running le savent mieux que quiconque : des chaussures plus légères, c’est une moindre perte d’énergie, une foulée plus efficace et que l’on parvient à répéter plus longtemps. |
La semelle FlyteFoam, une technologie de pointe
A la base de la DynaFlyte, on trouve la semelle intégrale FlyteFoam, une technologie brevetée, parfait mélange de légèreté et d’amorti dynamique. La DynaFlyte est d’ailleurs le tout premier modèle à bénéficier de la technologie FlyteFoam dans sa version finale. |
Présentation et Test de la ASICS DynaFlyte
Dès que l’on a la chaussure en mains, ce qui frappe bien entendu, c’est sa légèreté et son esthétisme. C’est cette nouvelle technologie FlyteFoam que l’on retrouve sur l’ensemble de la semelle, et qui est la prouesse technologique réalisée par ASICS suite à ces 3 années de recherches et plus de 300 prototypes éprouvés.
En y réfléchissant bien, comme les autres marques et notamment la célèbre marque à 3 bandes, le leader nippon de la chaussure de Running, avec le FlyteFoam veut venir contre-carrer ses concurrents en proposant cette nouvelle technologie à l’amorti proposant de la relance: un effet de ressort.
La Semelle FlyteFoam est 55% plus légère qu’une semelle EVA habituellement utilisée, et c’est ce qui permet ce gain de poids.
En Taille 43 le modèle pèse bien ses 270g. Le Mesh est solide et aéré, très respirant malgré qu’au prime-abord il est apparu comme solide et rigide, et je craignais le manque de souplesse de la chaussure; notamment aussi sur l’avant-pied de la semelle peu flexible dans la prise en mains. Il faut aussi préciser et je l’ai noté après la première sortie test, et lecture de la fiche technique ASICS: le Mesh ne présente AUCUNE couture, ce qui m’évitera très probablement des irritations et un inconfort au niveau de mes pieds.
Dès que je l’ai chaussée et lacée, je l’ai trouvée plus qu’agréable à porter: un vrai chausson, moelleux. Ce seront les informations principales avec le retour d’énergie, que je recevrai tout du long de la première sortie qui a été pour moi la plus importante, et la plus déterminante dans ce test.
Et oui, outre sa légèreté, son dynamisme incontestable, et le retour d’énergie de son amorti (la chaussure ne demande qu’à relancer en permanence), c’est bien son confort, son côté « moelleux » qui m’a frappé. Un véritable chausson. Pour des semi-marathons et marathons, elle sera incontestablement la meilleure alliée de beaucoup de coureurs plutôt légers et dynamiques qui rechercheront la performance sous les 3h. Elle conviendra très bien aussi, je pense, aux gabarits plus lourds qui recherchent un temps de 3h30 au Marathon. Mais tout cela est bien subjectif.
Ce qui me frappe, c’est que mon pied est très bien calé, aucune douleur au niveau des coutures, un laçage classique rond, mais qui fait le reste… Rien à redire.
Ensuite, à la différence d’une autre technologie dans l’Amorti qui propose de la relance chez une autre Marque (que j’apprécie aussi), j’attends de voir l’état d’usure. Mais le FlyteFoam fait moins aspect « polystyrène » et semble plus robuste.
Le Gel allié à la technologie FlyteFoam remplit totalement son rôle dans l’amorti lorsque l’on est amené à talonner: ce qui pour moi reste quand même assez rare. La Chaussure ne bouge et reste très stable. Donc de ce côté là encore rien à redire.
Ce qui est encore frappant, c’est que la DynaFlyte ne demandait qu’à ce que j’accélère, et elle a répondu présente sur des pointes entre 18 et 19 km/h. Moi qui craignais une chaussure peu réactive dans une attaque pointe de pied du fait de sa flexibilité qui me semblait absente dans la prise en mains: et bien il n’en a rien été.
Niveau crampons sous la semelle, il faudra rester sur terrains secs, au risque de glissades: seul petit bémol. Je suis passé en sous-bois sec, très bien, bonne accroche. En revanche sur le bitume détrempé et dans un virage, je ne me suis pas senti complètement stabilisé. Mais c’est un petit détail: il vous suffira de choisir sur quel format de course la porter, par quel temps, et il en ira de même pour les entraînements.
Je ne serai pas surpris de voir arriver cette technologie sur la quasi globalité des modèles Running et Trail de ASICS. A suivre. Même au prix de 160 Euros qui pourrait en bloquer quelques uns, Trail Session là aussi, et oui (ne nous fustigez pas), la recommande fortement aussi.
Prix de Vente Conseillé : 160 euros
Disponible sur le site d’Asics
Rédaction: Cédric Masip
Trail Session Magazine, Août 2016