Camelbak EDDY Lifestraw et Ultra Pro Vest : le nec plus Ultra
Je pense qu’il est inutile de vous présenter la marque Camelbak. C’est sans conteste LE leader de la solution d’hydratation. La marque américaine dispose de produits variés pour les activités outdoor et de la vie quotidienne.
Que ce soit pour la randonnée, le trail running ou encore le yoga, il existe une multitude de solutions pour tout autant de personnes.
Les enfants ne sont pas en reste, car dans son catalogue, Camelbak propose également des contenants adaptés et colorés pour nos petits. En terme de portage, Camelbak équipe les plus grands. Je parle de talent bien entendu.
L’association avec la marque Lifestraw s’inscrit dans la volonté de proposer un produit pour plus d’autonomie et moins de pollution assimilée par notre organisme.
J’ai eu la chance de pouvoir tester tout cet été, la bouteille isotherme Camelbak EDDY Lifestraw et le sac Ultra Vest Pro dans beaucoup de conditions. Je vous livre en détail leurs caractéristiques et ce que j’en ai pensé.
Présentation Vidéo
Test terrain de la gourde Camelbak EDDY Lifestraw
La gourde EDDY + Lifestraw VSS 1L de Camelbak est une gourde en acier inoxydable isotherme dotée d’un filtre à eau Lifestraw.
Elle est disponible en 1L ou 600ml. Quand je dis un litre, c’est en réalité 0.8 litres si on compte l’encombrement du filtre. Bien entendu, la gourde peut également s’utiliser sans ce dernier, pour une capacité totale.
Deux étapes de filtration assurent une eau propre, que ce soit à la maison, en voyage ou en randonnée. Le filtre permet, non seulement de filtrer les bactéries et les parasites, mais pas seulement. En effet, la technologie de filtration en plusieurs étapes permet également de filtrer les produits chimiques et les micro plastiques.
C’est bien connu, l’utilisation de bouteilles d’eau plastique n’est pas conseillée dans le cadre d’une réutilisation. Cette dernière se dégrade et laisse donc de fines particules de plastique se disperser dans l’eau et donc dans notre organisme.
Les différentes étapes de filtration
Il y a deux étapes de filtration pour une eau plus pure. La première étape concerne la membrane à fibres creuses, qui élimine 99,99% des bactéries, parasites et micro plastiques. Pour les puristes des chiffres, voici le détail technique :
– Élimine 99,999999% des bactéries (E. coli, etc.) / 99,999% des protozoaires (Giardia Cryptosporidium, etc.) et 99,999 % des microplastiques.
Cette première étape sera efficace pour 4 000 litres. Vous aurez donc le temps de voir venir.
La seconde filtration est obtenue grâce à un échangeur d’ions, qui a pour but de réduire le plomb, le goût, les mauvaises odeurs, le chlore et autres produits chimiques.
Par contre, cette technologie se limite à seulement 100 litres. Au delà, l’efficacité n’est plus assurée.
Utilisation
Lors de l’ouverture de la boite, la gourde est livrée avec une notice d’emploi et des consignes d’utilisation et de nettoyage. Dans les grandes lignes, il n’y a rien de sorcier.
Remplissez la gourde d’eau, vissez le bouchon et buvez grâce à la pipette.
Il est bien entendu possible de changer les filtres indépendamment. Il faudra compter environ une quinzaine d’euros pour le filtre à charbon et une quarantaine pour la membrane micro filtre.
C’est « clairement pas donné ». Mais c’est le prix pour une eau pure et propre.
Du côté de son pouvoir isolant, je la trouve en-dessous de la gourde Nathan qui avait déjà été testée sur le mag. Elle tient l’eau à température agréable mais pas fraiche comme peut l’être sa concurrente.
Cette Camelbak EDDY dispose d’un bouchon sport avec une tétine refermable. Il faut incliner la gourde et pincer cette dernière pour libérer la boisson.
Une large poignée facilite la préhension et permet d’accrocher la gourde à un mousqueton (non fourni).
Entretien
La gourde et le bouchon passent au lave-vaisselle tandis que le filtre se rince à l’eau claire.
Avis global de Loïc au sujet de la gourde Camelbak EDDY Lifestraw
Je ne peux qu’être enthousiaste à l’idée de boire une eau propre et saine. Je ne peux affirmer la véracité des énoncés de la marque, mais il est vrai que l’eau n’a pas de goût. Elle est neutre.
D’un point de vue pratique, il est vrai qu’elle est assez lourde et peu devenir encombrante en randonnée. Mais elle rentre dans les standards pour ce type de produit.
Je l’ai utilisée dans ce domaine et je lui préfère sa petite sœur en plastique dur.
Au quotidien, elle passe partout. Je la trouve jolie dans ce coloris blanc et son aspect granuleux. À ce sujet, c’est un bon point comparé à Nathan qui a, très vite montré des signes d’usures esthétiques. Le modèle EDDY est sobre avec un design épuré, très instagramable.
Il y a tout de même un point qui m’interroge c’est que la marque Lifestraw propose déjà des gourdes filtrantes en acier inoxydable. Lorsqu’on regarde le prix, c’est un bon point pour l’association Camelbak qui est presque 20 euros moins chère.
Où se procurer la gourde Camelbak EDDY Lifestraw ?
Test terrain du sac Camelbak Ultra Pro Vest
Comme son nom l’indique, c’est LE sac par excellence de tous les coureurs pro. Mais, est-il aussi fait pour nous, les coureurs amateurs ?
J’aime souvent répéter que le choix d’un sac se fait sur sa qualité de fabrication et son volume de chargement certes, mais aussi et surtout sur son coté pratique. Entendez par là son agencement.
Je suis persuadé que vous avez sans doute préféré un sac X avec une contenance plus petite que le sac Y avec une plus grande contenance, pour une même course.
Il faut dire que j’en ai utilisé pas mal, et de toutes marques. J’apprécie particulièrement les sacs de la marque Camelbak pour leur solidité et aussi pour leur capacité à accueillir des flasques ou des bouteilles d’eau de 50 cl.
Capacité de stockage
Ce sac Ultra Pro Vest dispose d’une capacité de 7L et il est optimisé pour convenir aux hommes comme aux femmes. Sylvaine Cussot pourrait en témoigner.
Le sac dispose au total de 11 poches de rangement.
Sur l’avant du sac, 5 poches élastiques permettent de ranger le matériel habituel, celui qu’on souhaite avoir à portée de main pendant la course (barres énergétiques, gant, tour de cou, frontale éventuellement…).
Une poche zippée sur la bretelle gauche peut accueillir un téléphone ou tout élément sensible.
À l’arrière du sac, un grand compartiment peut accueillir une poche à eau d’1,5 L. Cette dernière n’est pas fournie avec le sac au profit de deux flasques de 500 ml.
Les bouteilles de même contenances sont également compatibles pour mon plus grand bonheur.
Malgré la qualité et la praticité des flasques Camelbak de très bonne facture, je préfère les bouteilles. Avec un avis totalement objectif, je dois avouer que les flasques sont les plus qualitatives que j’ai pu tester.
Flasques de bonne qualité
La contenance des flasques est au standard de 500ml. Il en existe des plus grandes mais je trouve que c’est suffisant. En effet, la plupart des courses d’ultra demande 1,5 L. Il faudra donc prévoir un autre contenant.
L’originalité de ces dernières réside dans le système Quickstow. Il s’agit d’une petite manette qui peut bloquer l’arrivée d’eau et donc éviter les fuites. Mais ce n’est pas tout, car l’ouverture fait également office de réglage du débit.
Aussi, la membrane utilisée pour l’ensemble est épaisse et inspire confiance. J’en ai depuis plusieurs années et aucune ne s’est percée. Elle passe en machine et le système Quickstow se démonte.
Pour vous dire, je les avais pour le MDS au Maroc et j’avais du sable partout. J’ai pu les réutiliser après un bon nettoyage.
Avis global de Loïc au sujet du sac Camelbak Ultra Pro Vest
Malgré un nom qui fait référence à l’Ultra distance, je tiens à commencer ce chapitre par le fait qu’il sera sans doute plus opportun pour un trail compris entre 45 et 80 kilomètres. Au delà, je pense qu’il est un peu juste pour le commun des mortels.
La liste du matériel obligatoire suffira à le remplir pour des distances de 120 km et plus, ne laissant donc peu de place à de l’alimentation ou autre confort.
À moins d’avoir une assistance, il sera donc limité par son volume. Pour le reste, il est juste top, comme tous les sacs de la marque d’ailleurs.
Il est solide et confortable. Le sac ne ballotte pas, même si par moment il faudra resserrer les sangles de poitrine qui ont tendance à se défaire .
Néanmoins, je préfère ça à des liens trop serrés et oppressants. L’accessibilité des poches est convenable et je sais de quoi je parle car je ne suis pas très souple.
Où se procurer le sac Camelbak Ultra Pro Vest ?
Où se procurer Camelbak ?