Marque historique du portage et de l’hydratation pour les personnes actives, la marque américaine assure une longévité due à des produits réputés endurants et fonctionnels. Le Camelbak Zephyr est un modèle optimal pour les sorties longues voire très longues.
D’une capacité de 11 litres (source officielle), ce sac ou veste, dispose d’un espace convenable. Au-delà de la contenance, le choix d’un sac se fait surtout par rapport à son ergonomie et à la disposition de ses rangements. La veste d’hydratation Camelbak Zephyr offre toute la polyvalence pour vous accompagner au mieux lors de vos sessions Outdoor.
Dans cet article, je vous fais découvrir ce sac qui pourra être votre prochain compagnon de sentier. Camelbak continue à proposer de nouveaux modèles et c’est tant mieux car il le fait bien.
Présentation vidéo
Présentation du Camelbak Zephyr
Ce sac, sans doute un peu moins connu que son grand frère l’Ultra pro, mérite pourtant bien sa place parmi les solutions de portage pour les trails longs.
D’ailleurs, si vous suivez l’actu de la course hors stade, des athlètes comme Xavier Thévenard, Scott Hawker, Gediminas Grinius ont une expérience de haut niveau avec ce dernier.
Pour info et par retour d’expérience, j’ai effectué mon premier Ultra avec un sac de contenance équivalente et j’en avais assez. Ce qui m’avais manqué, c’étaient des rangements plus intuitifs et un accès à l’hydratation plus efficace.
Détails techniques du Camelbak Zéphyr
Pour commencer, le Zephyr est livré avec deux flasques de 500 ml même s’il est compatible avec une poche à eau de 1l. Je souhaitais débuter mon retour sur ce point. Pourquoi ? Tout simplement car cet accessoire anodin ne l’est pas quand on l’associe à la marque Camelbak.
Je m’avance si je dis que ce sont les meilleures flasques que j’ai pu tester. La flasque dispose d’une pipette avec un « robinet » ouverture/fermeture. Mais ce n’est pas tout car il est possible de régler le débit d’ouverture.
Si ce dernier n’est pas forcément d’une grande utilité en course lorsqu’on boit de l’eau, je le trouve intéressant pour se rafraîchir ou pour une boisson iso. En effet, ce contrôle de débit permet de ne pas gaspiller l’eau si précieuse en Ultra.
Rangements
Le Zephyr dispose de nombreux rangements notamment sur les bretelles qui sont une partie importante du sac. Ces dernières sont les points de contact instantanés et spontanés en course. Il est important de garder le contact avec ses aliments.
Sur chacune d’entre elles, on ne retrouve pas moins de trois poches : 2 grandes et une plus petite. Pour les grandes, elles sont de taille identique que ce soit sur la bretelle gauche ou la droite. Ces dernières sont toutefois différentiables car une est destinée à accueillir une flasque et l’autre n’a pas à rougir car elle dispose d’une contenance quasi identique mais plus étroite.
La différence se trouve sur les petites poches dont une se distingue par un zip de fermeture et l’autre avec un accès réduit. Cette dernière est plus petite que la première.
Ensuite, une poche centrale partagée en deux avec une poche zip bénéficie d’un espace de rangement important. Elle peut accueillir une poche à eau (non fournie) et dispose d’acheminement des tubes au niveau des deux bretelles.
Pour finir, on trouve une poche de rangement extensible pour prendre ou ranger facilement un vêtement supplémentaire. C’est souvent à cet emplacement que j’ai positionné ma veste de pluie.
L’accès demande un peu de contorsion mais c’est accessible. Pour le rangement, c’est tout de même moins évident.
Ergonomie et réglages du sac Camelbak Zéphyr
Le sac se compose d’une maille façon nid d’abeille très confortable et respirante. Cette technologie est utilisée depuis de nombreux modèles. Je me souviens avoir côtoyer Gédiminas Grinius lors du MDS au Maroc et il portait ce type de sac. Malgré les contraintes de poids, de chaleur et de conditions de course, ce dernier semblait solide. C’est d’ailleurs ce qui m’a donné envie de tester la marque Camelbak.
Ce matériau léger et respirant fabriqué à l’aide de la technologie de cartographie corporelle est top pour ventiler les zones du corps qui génèrent le plus de chaleur. Ma période de test ne m’a pas permis de courir par temps chaud et je n’ai pu vérifier cet élément. Néanmoins, le confort de portage est là et son maintien est je pense dû en grande partie à cette structure.
Sont également disposées des fixations pour bâtons dans le dos. Ce n’est peut-être pas la meilleure façon de les porter et c’est un des points à améliorer sur ce Zéphyr.
Réglages su Camelbak Zéphyr
Pour maintenir l’ensemble, le Zéphyr dispose de deux sangles au sternum réglables en hauteur et en largeur. Le lien est légèrement élastique pour un ajustement à la demande. Deux autres sangles sur les flans permettent de parfaire le positionnement.
Ce qui m’a plu dans toutes ces sangles, c’est qu’elles sont accessibles. J’ai donc pu facilement régler mon sac à ma morphologie. Il n’existe d’ailleurs qu’une seule taille.
Ces réglages présentent un grand intérêt en course. Selon que le sac se vide et/ou se remplisse, le besoin de le resserrer est indiscutable.
Sans surprise, un sifflet de sécurité comme sur tous les sacs de trail est également incorporé. Cet accessoire est obligatoire pour beaucoup de trails longs et quasiment tous les ultras.
Les flasques
Si je fais un petit chapitre sur cet accessoire c’est vraiment parce qu’elles en valent la peine. La flasque est devenue un incontournable, remplaçant même de loin les traditionnelles poches à eau.
Si beaucoup de marques ont essayé d’en proposer, aucune n’égale les Camelbak . Elles sont juste top. Comme évoqué plus haut, elles disposent d’un réglage de débit avec fermeture complète.
Idéal pour un petit rafraichissement du visage par exemple sans trop perdre d’eau.
La flask « Quick Stop » de son vrai nom est légère et pliable. Elle est équipée d’une valve classique en silicone monobloc pour une hydratation rapide le jour de la course, et se range facilement une fois vide.
La matière de la valve « Big Bite » est facile à mettre en bouche pour s’hydrater, la valve se referme automatiquement après chaque gorgée. La matière utilisée semble très solide et en plus est sans BPA, BPS et BFA.
Sur la partie basse, il y a même une boucle de suspension pour faciliter le drainage et le séchage. C’est rien me diriez vous mais ça montre l’expertise de Camelbak dans le domaine de l’hydratation.
Pour l’entretien, je vous conseille de laver le flacon à la main et la valve au lave vaisselle. Le format de 500ml est fourni mais il existe également deux autres formats de 355ml et 620ml. Pour ce dernier, j’émets un doute quant à sa compatibilité avec le sac Zéphyr.
Mon avis sur le sac Camelbak Zephyr
Comme les chaussures ou les montres de sport, le choix d’un sac de trail n’est pas à prendre à la légère. Regarder seulement le volume serait une erreur. Et entre nous, je l’ai déjà faite.
Par exemple, j’avais une marque que j’adorais et j’avais choisi un sac par rapport à son volume. Si ce dernier a fait le job, je n’étais pas satisfait à 100%. Le rangement et l’accessibilité de la nutrition en autres ne me convenaient pas.
Nous avons pour habitude sur Trail Session de vous présenter des produits et on vous dit ce qu’on en pense sans dénigrer ce dernier pour autant.
Un article peut être l’idéal d’un coureur mais pas d’un autre. Pour ce Zéphyr, je vous avoue que je le trouve très adapté à ma pratique et à mes besoins. Alors oui, je n’ai pas eu l’occasion de courir en compétition avec pour cause de non course. Mais j’ai pu me faire une idée de ce que ça peut donner.
J’apprécie particulièrement les poches sur les bretelles car elles sont judicieuses, suffisantes et bien équilibrées.
Aussi, les flasques sont un réel atout et tiennent très bien dans les poches dédiées. J’ai pu régler le sac à ma guise notamment grâce aux sangles de poitrine. Ces dernières peuvent monter ou descendre selon vos besoins.
Un sac de champion(ne)
Ce sac est également disponible en version femme et c’est pas Sylvaine Cussot, notre championne française qui dira le contraire. Elle aussi est une adepte de la marque Camelbak et notamment du Zéphyr.
Le seul point sur lequel je suis moins convaincu, reste le système de portage des bâtons. Situé à l’arrière, je trouve que ce choix limite la facilité de rangement de ces derniers. Malgré tout, j’envisage de continuer mon expérience avec le Zéphyr lors de mes prochaines courses comme l’UTMB Val d’Aran en juillet.
Où se procurer le Camelbak Zéphyr ?
Proposé sans réduction à 139 euros, cela me semble raisonnable au vu de ses qualités.
Vous pouvez retrouver ce produit sur le site officiel mais également chez notre partenaire i-Rrun.fr