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Guadarun 2018 : Une aventure humaine inoubliable !

La guadarun 2018 est maintenant terminée, l’heure est au bilan et au récit de mon extraordinaire aventure sur l’archipel guadeloupéen. Une semaine, 6 étapes pour un total de 110 km, et des millions de souvenirs !

La fin de la course : Pierre Bureau haut la main !

J’avais rédigé un premier article après deux étapes de course, en concluant que la semaine pouvait être longue, avec des changements… ce fut le cas !

Oswald Cochereau, vainqueur de la première étape et leader du général après deux étapes, a été contraint à l’abandon après l’apparition de vives douleurs musculaires aux ischio-jambiers durant la troisième étape…

Et c’est Pierre Bureau, son coéquipier dans le Team « Souffle et Energy », déjà vainqueur de la deuxième étape, qui a donc pris la première place du général pour ne plus jamais la quitter. En effet, sa domination fut sans partage avec 5 victoires sur les 6 étapes ! Il remporte donc cette Guadarun en 8h59 avec 22 minutes d’avance sur son premier poursuivant, Jean-David Javegny. Je complète ce podium avec 7 minutes de retard sur Jean-David. Du coté des féminines, c’est Laura Thoraval qui s’impose largement avec 5 victoires sur 6 et un temps total de 11h53. Elle sera battue uniquement sur la dernière étape par sa poursuivante Justine Ledieu. Marion Blanchet complète le podium.

Le podium masculin (de gauche à droite) : Jean David Javegny, Pierre Bureau, et moi même 🙂

La réaction de Pierre Bureau (Team Souffle et Energy), vainqueur de la Guadarun 2018 :

« Cette Guadarun n’a pas très bien commencé pour moi puisque j’ai pris 4 minutes de retard dès la première étape. En fait je me suis un peu cramé à vouloir suivre les gars qui faisaient juste la 1ère étape avec nous et je l’ai payé. Mais dès le lendemain, j’ai attaqué sur des parcours vraiment taillés pour moi, assez courts (15-20 km) et finalement assez roulants. Je prenais beaucoup d’avance sur Jean David dans les descentes et j’en ai profité toute la semaine pour accroître mon avance. Je ne savais pas trop comment mon corps allait réagir à l’enchaînement des journées donc je faisais très attention à la récupération (alimentation, réhydratation et siestes). Et finalement, même si la fatigue se faisait sentir en fin de semaine, j’étais plutôt prêt physiquement pour les 6 courses et j’ai réussi à garder le cap devant à chaque étape. En tout cas, je me suis vraiment régalé avec en bonus des paysages magnifiques !

A part cela, la semaine était tout simplement énorme : une ambiance géniale, des rencontres très sympathiques, des nuits sur des plages magnifiques, une organisation avec des bénévoles aux petits soins… franchement c’était une semaine parfaite pour moi ! »

Des souvenirs plein la tête !

Bien au delà de la course et des résultats, la Guadarun est une aventure entière, un mélange de découverte, de rencontres, d’amitié et de belles images. Ce sont une cinquantaine de personnes qui cohabitent ensemble pendant une semaine, se rencontrent et apprennent à se connaitre, créant ainsi une véritable alchimie de groupe. J’ai beaucoup apprécié cet aspect: des liens se créent et les après-courses sont de beaux moments de franche rigolade !

Chacun fait sa course à sa façon, pour la compétition ou la balade (ou les deux en même temps !), mais tout le monde est solidaire et s’encourage !

Les paysages sont également incroyables ! Pour mon premier voyage dans les Antilles, j’ai été fasciné par les panoramas proposés: une alternance de forêts équatoriales, plages avec une mer bleue turquoise, villages typiques, etc. Même si, lancé dans la course, on ne prend pas toujours le temps d’en profiter…

Au niveau des parcours, j’ai été un peu déçu par le pourcentage assez élevé de portions sur routes, mais vu la petite taille de certaines des îles, il n’y a peut être pas bien de possibilités pour faire autrement…

Mon étape préférée fut surement la dernière, 18km sur la trace des falaises sur Grande Terre en Guadeloupe. Ce parcours vous fait longer des falaises avec vue sur l’océan, sur un sol très sec et rocailleux, loin de toute civilisation ! Un parcours roulant et très technique, mais magnifique !

Une organisation rodée

L’équipe organisatrice est la même depuis le début, alors forcément après 19 éditions, les choses sont bien en place ! Et heureusement, parce que la logistique mise en place est impressionnante ! Il faut gérer les transferts en bateau et en car pour passer d’une île à une autre, et assurer le transport des tentes, des valises et du matériel etc. Un sacré bazar géré de main de maître par l’équipe organisatrice et les nombreux bénévoles !

Et le soir, pendant que les coureurs montent les tentes (sur des plages paradisiaques !), les organisateurs gèrent la restauration et le balisage pour l’étape du lendemain.

Avec les nombreux bénévoles, cette équipe mérite un joli coup de chapeau pour les efforts et le travail fourni, malgré une communication parfois limitée avec les coureurs. Tout cela est chapoté par Lucien Datil, le très discret mais très efficace organisateur !

Voici un petit aperçu de la course et de la vie en bivouac à travers le résumé vidéo des deux premier jours, réalisé par Mojito Trail Production.

Ma course et mes conseils aux prochains Guadarunners !

J’avais peur de l’enchaînement des courses, avec des distances un peu longues par rapport à ce que je fais habituellement… finalement tout s’est très bien passé ! Je termine deux fois quatrième, deux fois troisième et deux fois deuxième, pour une troisième place au général ! Je suis très satisfait par ce résultat, et j’ai beaucoup apprécié le principe de courses en étapes, où l’on essaye chaque jour de gratter des minutes ou de défendre sa position selon le profil des étapes et la forme de ses adversaires 🙂 Un bon jeu de stratégie façon mini Tour de France, où vos rivaux de course deviennent vos amis une fois la ligne d’arrivée franchie !

L’élément le plus « difficile » lors de cette course est peut être la chaleur, avec parfois 30° à 7h du matin ! Il n’est pas vraiment possible de se préparer à cela, alors la solution est simple : casquette obligatoire et une bouteille d’eau sur la tête à chaque ravitaillement 🙂

Pour les prochains guadarunners, voici les quelques conseils que je peux donner : au niveau de la préparation, il n’est pas vraiment utile de faire des sorties trop longues, plutôt faire du volume régulier pour habituer le corps à répéter les efforts.

Et pour la valise, prenez deux paires de chaussures : une paire vraiment trail, et une paire plutôt route – mixte, pour les étapes avec beaucoup de route. J’ai alterné par exemple entre les S Lab de Salomon et les Kinvara de Saucony. Beaucoup de coureurs avaient pris uniquement les trail et l’ont regretté… Les adeptes des bâtons pourront les faire suivre, même s’ils ne sont pas indispensables. Il n’est pas nécessaire de multiplier les tenues non plus, vous aurez de quoi laver vos vêtements chaque jour.

Et pensez bien à prendre une belle tenue pour la soirée finale, une jolie fête à l’hôtel avec tous les organisateurs… un beau final à l’image de cette semaine 😉

Conclusion

Une parenthèse sportive enchantée sur les magnifiques îles de Guadeloupe, dans la bonne humeur et l’amitié, voila ce qu’offre la Guadarun, une aventure humaine qui vous emmène bien plus loin que la course ! A faire pour tous les trailers aventuriers en recherche de voyage et de découverte !

Corentin Crouzet pour Trail Session Magazine

Photos : France Antilles, Mojito Trail Production

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Trail Session Magazine, Avril 2018

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Auteur/Autrice

  • Corentin Crouzet

    Corentin Crouzet, 26 ans, masseur kinésithérapeute du sport sur Saint Etienne. Passionné de montagne, de voyage, de course à pied (entre 10 et 25 km de préférence), trekking, cyclisme.

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Corentin Crouzet, 26 ans, masseur kinésithérapeute du sport sur Saint Etienne. Passionné de montagne, de voyage, de course à pied (entre 10 et 25 km de préférence), trekking, cyclisme.

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