Le test des Arahi 4 fut une bonne surprise pour notre rédactrice testeuse Valessa. Malgré son appréhension du début, elle a su vite adopter les Hoka One One Arahi. Au programme : de la légèreté mais aussi du dynamisme et de la stabilité qui l’accompagneront sur des longues distances tout en gardant un look stylé.
Cette chaussure est plutôt destinée aux femmes aux foulées universelles ou pronatrices. Grâce à la semelle intermédiaire J-Frame en EVA, elle offrira certes de la stabilité mais aussi une foulée naturelle avec son drop de 5 mm.
PREMIÈRES IMPRESSIONS
Je vais être honnête d’entrée de jeu, et même si la marque Hoka m’a longtemps accompagnée sur mes sorties, je fus dernièrement très déçue par certains modèles route. Alors, lorsque l’on m’a proposé de tester les dernières Arahi, j’avoue être partie avec une légère dose de pessimisme …
Malgré tout, à la réception du petit colis, il demeure toujours la curiosité et l’envie de découvrir le modèle. Et je dois dire, que lorsque le livreur m’a tendu le paquet, je me suis demandé s’il y avait quelque chose à l’intérieur. Oui, parce qu’il faut souligner que chez Hoka, on mise sur la légèreté et je dois dire que j’apprécie de ne pas porter d’enclumes aux pieds !
Une fois dans ma main, premier réflexe : je la plie en deux ! Oui, c’est comme cela que je teste la souplesse des chaussures de course.
C’est ainsi, que je peux déjà me faire une idée sur l’attaque de mon pied. L’Arahi 4 est dotée d’un mesh relativement souple. Une attaque médio-pied semble parfaitement réalisable.
Et qui sait, après une dizaine de sorties et un peu plus de flexibilité, pourquoi ne pas tenter une attaque par l’avant-pied.
Bref, après cette première entrevue, j’ai rapidement eu envie de prolonger cette rencontre sur ma piste cyclable préférée longeant le bassin d’Arcachon.
DE LA LEGERETE…
La légèreté constatée lors de la prise en main s’est confirmée sur ma première sortie. Moi qui ai une fâcheuse tendance à trouver ma foulée plutôt pataude actuellement, cette fois je l’ai trouvée assez aérienne. On ne peut donc qu’apprécier ce poids plume aux pieds.
Loin de me cantonner aux espaces bitumés, j’ai rapidement mis le clignotant pour virer sur mes sentiers préférés en forêt. Là encore, j’ai découvert une chaussure qui sait s’adapter aux surfaces meubles.
Néanmoins, je déconseille de l’emporter sur des terrains trop boueux, terrains que je me suis permise pourtant d’emprunter.
La semelle extérieure, et plus particulièrement les petits crampons, n’est pas adaptée au sol trop gras. Pour l’anecdote, cette audacieuse tentative en terrain marécageux m’a valu une belle petite glissade ! En même temps, l’Arahi 4 reste avant tout une chaussure de route, donc respectons son statut !
Contrairement au modèle Cavu, qui avait laissé une amère déception lors de mes séances de fractionné, j’ai eu l’agréable surprise de découvrir un excellent grip sur les Arahi 4. En effet, elles sont dotées d’une très bonne accroche, ce qui permet d’enchaîner avec plus de facilité des accélérations.
En pleine préparation trail, j’ai eu l’occasion de les emmener avec moi sur des séries de 400 puis de 800 et enfin sur quelques 30/30. Quel que soit le type de fractionné, j’ai apprécié à la fois la flexibilité du mesh et de la semelle extérieure, ainsi que la tenue de la chaussure sur le bitume.
Seul bémol, les lacets… Effectivement, ils me paraissent trop longs et malgré un double laçage, ils se sont défaits à plusieurs reprises, ce qui peut être légèrement fâcheux lorsque l’on est en pleine séance de fractionné. Un laçage de type Quicklace aurait été plus adapté.
Ce qui reste la marque de fabrique de Hoka, à savoir les talons compensés, se font un peu plus discrets avec les Arahi 4.
Exit les modèles à bascule des premières années ! Pour autant, l’amorti reste de très bonne qualité, amorti nécessaire lorsque les surfaces dures fragilisent notamment les articulations.
Si j’ai pu entendre ici et là de vives critiques sur le maintien de la cheville avec certains modèles Hoka, soyez rassurés avec l’Arahi 4. Celle-ci remplit sa mission en soutenant parfaitement la cheville dans son axe. Je n’ai jamais eu à déplorer de cheville instable et qui craque.
ET DE LA DURABILITE
Je ne rends jamais de test avant plusieurs semaines voire quelques mois d’utilisation. Et pour cause, j’ai besoin de mettre à rude épreuve les running afin de m’assurer ou non de la durabilité de la chaussure et plus spécifiquement de la semelle extérieure. Je râle régulièrement sur les modèles qui s’épuisent seulement au bout de quelques centaines de kilomètres.
Heureusement, ce n’est pas le cas avec les Arahi 4 qui comptabilisent plus de 600 km en ma compagnie. Et comme vous pouvez le constater sur cette photo prise il y a quelques jours et après trois mois de test environ, les semelles sont quasi intactes.
Certes, je fais partie des petits gabarits mais néanmoins je me suis déjà retrouvée avec des running qui se sont usées très précocement au bout de 500 km. Donc pas de mauvaise surprise en termes d’usure avec les Arahi 4.
C’est avec une caractéristique que je considère un peu plus superficielle que je terminerai mon test : l’esthétique. L’Arahi 4 propose une ligne plutôt féline avec à la fois une toe-box large et un avant-pied plus pointu que les autres modèles Hoka.
Cela permet incontestablement une meilleure attaque de l’avant-pied. Ses coloris dont le bleu turquoise, qui m’a accompagnée les jours de grisaille, attirent aisément l’œil et s’accordent facilement avec n’importe quelle tenue de running.
Bref, l’Arahi 4 détient de sérieux atouts pour vous préparer aux compétitions allant du 10 km jusqu’au semi-marathon voire jusqu’au marathon si vous appartenez aux légers gabarits.Elle sera de très bonne compagnie sur vos sorties en entraînement. N’hésitez pas à l’embarquer sur différents terrains afin de varier les plaisirs. Enfin dernier conseil, prenez garde à prendre 2/3 de pointure en plus afin d’être totalement à l’aise sur vos runs et de ne pas vous sentir à l’étroit.
Récapitulatif technique des Hoka One One Arahi 4
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Foulée universelle à pronatrice
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Semelle intermédiaire J-Frame en EVA : stabilité, contrôle de la pronation et foulée naturelle
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Profil de semelle incurvée sous les métas : transition fluide
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Géométrie cintrée plate : stabilité
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Empeigne en mesh : respirabilité et maintien
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Inserts en caoutchouc sur la semelle extérieure : durabilité
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Semelle intérieure amovible : hygiène et confort
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Drop : 5 mm
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Poids : 239g en taille 40
Bon run et bon vol avec les Arahi ! It’s Time to Fly !
Article rédigé par Valessa pour Trail Session Magazine
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©Trail Session Magazine, Février 2020