En bon sudiste « j’ai été élevé au sein de l’ovale « , et j’ai rarement manqué une confrontation France – All Blacks à la Télévision ! Ces Rencontres à part, les joueurs français les ont toujours préparées avec un mental particulier en mettant l’engagement durant les entrainements au plus haut niveau avant le choc ultime …
Par ailleurs le Jour J, leur façon d’interagir au fameux Haka de leurs adversaires a quelque fois été le détonateur et la clef d’une performance éloquente.
C’est dans l’attitude, la réponse à ce rituel guerrier que nos coqs ont quelquefois trouvé une inspiration, une source de motivation inhabituelle pour finir par emporter un match que beaucoup de commentateurs estimaient perdu d’avance … le fameux supplément d’âme !
L’entrainement aurait-il un impact positif sur le mental ?
Avant de rentrer dans le monde de l’ovale » made in black « , laissez moi vous parler de l’entrainement et de son impact sur le mental !
L’entrainement impacte l’organisme jour après jour, et le résultat de ses sollicitations crée l’adaptation progressive du corps à l’effort en compétition .
Certaines formes d’entrainement agissent plus positivement que d’autres sur le mental à long terme , notamment les efforts qui ciblent les métabolismes anaérobiques alactiques …
Les effets invisibles et pourtant bénéfiques d’un entrainement max sur le mental d’un athlète …
Je connais depuis longtemps l’effet positif et dopant naturel de la systématisation de l’entrainement anaérobie qui cible la puissance alactique chez le sportif d’endurance.
EN 2010 déjà, j’ai commencé à bosser la puissance alactique pour les skieurs de fond :
J’ai tiré beaucoup d’idées de séances de développement grâce à l’observation des méthodes d’entrainements.
Les outils déployés par les Athlètes sprinters sont tirés d’une littérature scientifique poussée que j’ai largement potassée, explorant notamment les méthodes qualitatives de musculation de type bulgare (le fameux lourd léger)
La conclusion que je tire de cette observation ainsi que l’expérience que j’ai depuis 7 ans me font dire que l’un des freins au développement de la puissance max chez le sportif d’endurance est le travail à poids constant de l’athlète lors d’une séance …
La greffe de contraintes au déplacement de l’athlète est une piste intéressante :
Tout le monde a entendu parler de la course avec gilets lestés, on s’accorde à dire que le développement des qualités de puissance en cote raide est efficace !
L’ inconvénient du gilet est le risque de blessure tendineuse en surchargeant un organisme artificiellement, quant au travail en pente raide il a tendance à dégrader la foulée …
Le travail de tracté vient donc se placer en outil de choix pour faire varier la contrainte sur l’athlète et permet de s’entrainer à poids variable avec l’aide d’un tiers, Eureka !
Ce travail inédit et ludique a fait depuis l’objet de la mise en place d’un protocole bien précis de ma part.
On se marrait bien oui sur les bords de piste quand on exécutait les premières séances … souvent les gars finissaient en échec musculaire complet, incapables de déployer un travail de force minimum à la fin de chaque séance …
Et plus tard, Par la mise en jeu de mécanismes de surcompensation et d’affutage, Baptiste, un bon skieur de fond pyrénéen a obtenu ses premiers résultats marquants au bout de son premier cycle complet de développement, et du coup nous avons fini par y croire.
D’autres athlètes qui ont suivi ce travail ont ensuite enregistré de bons résultats aussi et désormais en Trail, Ski alpinisme, Triathlon , Ski de fond, je systématise ce travail avec une vraie conviction, en essuyant toujours les mêmes interrogations de l’environnement !
Au final, je n’ai besoin de convaincre que ceux qui font partie de mon entourage sportif, c’est à dire vous, croyez le, ce travail paie, alors essayez 😉
J’aurai prochainement l’occasion de vous parler plus précisément de ce travail dans un article, en posant les bases d’un protocole simple que vous pourrez appliquer sur le terrain …
J’entend déjà les interrogations, en quoi cette forme d’entrainement a-t-elle un impact sur le mental ?
Sans rentrer dans le détail, cette forme de sollicitation a un impact énorme sur les capacités de construction et de maintien de la masse musculaire « le fameux effet anabolisant naturel » qui favorise la synthèse …
L’entrainement sur d’autres filières a lui un effet systématique de casse tissulaire, le catabolisme qui lui dégrade les protéines notamment.
Mais revenons au Rugby et au rituel du haka des All Blacks, aurait-il un impact biologique positif sur les joueurs qui l’éxecutent ?
Voici un petit article que j’ai trouvé sur le net et que je vous soumets ci-dessous … on parle de rugby, de Haka, ça sent les hormones au taquet cette affaire !
Vous comprendrez après lecture le rôle fondamental des hormones dans les processus qui mènent à la performance, et qui sont positionnés bien avant la compétition au niveau de l’entrainement et dans la préparation mentale de votre objectif.
Prochainement nous aurons l’occasion de finir cette trilogie sur l’approche du mental dans les sports d’endurance en parlant de motivation et de régularité, mais aussi d’outils de ressource au service de la performance, à très vite !
Marc Jouanolou Alias BM Coaching pour Trail Session Magazine
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Trail Session Magazine, Mars 2017
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