J’ai décidé d’intituler mon retour, la tente 63. Pourquoi la tente 63 ? Tout simplement parce que c’est le numéro de ma tente et de mes 6 « compagnons de galère » avec qui je viens de passer plusieurs jours dans le désert Marocain. Elle symbolise à elle seule l’aventure humaine et sportive que j’ai vécue lors du Marathon Des Sables.
La tente 63 est le témoin privilégié de la rencontre d’ Hommes de tous bords, de tous âges et de milieux sociaux différents, réunis sous l’objectif commun d’être Finisher d’une course exigeante et pleine de surprise.
Je vous invite par ce récit, à vivre avec moi le temps d’un instant mon MDS ou plutôt notre MDS.
Le Marathon Des Sables n’est pas une course comme les autres. La distance bien sur, mais surtout l’autosuffisance alimentaire et l’enchainement des étapes dans un environnement éloigné de nos standards européens.
Du jour au lendemain, on oublie le confort d’un lit douillet, l’eau pour la toilette, la nourriture « plaisir » mais aussi et surtout on vous demande de passer 6 jours avec de parfaits inconnus.
La préparation et le conditionnement mental sont donc primordiaux.
Avant même de pouvoir fouler le sol Marocain, j’ai dû me rendre sur Paris et c’est le cœur un peu lourd de laisser ma petite famille, que je prends le train en gare de Marmande.
L’avion au départ de Roissy/CDG le lendemain est tôt et c’est chez mes amis Pierre et Gwen que je mange mon dernier repas franchouillard et que je dors dans un bon lit.
Ça y est, nous y sommes, le 06 avril 2018, l’ensemble des participants ont rendez vous au hall 3 de l’aéroport Roissy/CDG. Il y a des départs différés et je me retrouve parmi tous ces sportifs. Ce qui me frappe c’est le nombre de nationalités. C’est juste impressionnant.
Les regards se croisent, les sourires s’esquissent et déjà ma première rencontre dans la file d’attente. Éric, un canadien dont c’est sa première participation. On parle beaucoup et on essaie de se rassurer sur ce qui nous attend.
J’entrevois également une tête qui ne m’est pas inconnue. Il s’agit de Gédiminas Grinius, le champion de trail.
Une photo avec lui et puis c’est parti, on embarque tout en faisant d’autres rencontres. Certains, comme moi, sont dans leur première fois au MDS, tandis que d’autres ont déjà franchi 3 ou 4 fois la ligne d’arrivée.
Pourquoi reviennent-ils ? C’est la question qui me trotte.
Le vol de 3 heures se passe bien. Nous avons un repas pour ne pas dire un comble estomac. Les paysages défilent et j’aperçois le Maroc. C’est beau de là haut et je peux voir l’immensité de ce territoire dont j’avais déjà eu la chance de découvrir les deux années passées en participant au 4L Trophy.
C’est sous un soleil radieux et une haie d’honneur avec le directeur de course (Patrick Bauer) en tête des bénévoles, que nous arrivons à Ouarzazate.
Ce qui nous attend n’est pas la partie la plus sympa. Nous montons dans des bus et c’est parti pour un long voyage de 6h direction le camp de base numéro 1. Nous faisons une halte pour manger et notre bénévole Sandrine affiche déjà un sourire qui ne la quittera plus durant la course.
C’est durant ce transport que le roadbook est distribué et on peut déjà s’imprégner de ce qui nous attend. Je vous invite d’ailleurs à avoir un stylo avec vous, pour marquer ce dernier de votre nom et de votre numéro de dossard car si vous le perdez vous serez pénalisés.L’arrivée se fait sous un soleil tombant, je me dépêche de regagner ma tente, mince celle-ci est complète. On me donne une autre tente, que cette fois, je ne quitterai plus. Je ne vous donne pas son numéro vous le connaissez déjà 😉
Un sac est déjà là, posé mais personne à l’horizon. Tant pis, je m’installe avant que la nuit ne tombe. Les tentes sont de type berbère avec un tapis au sol et nous sommes rangés par nationalité.
Le temps de sortir mon duvet, mon matelas que voici un nouveau locataire. Il se présente d’un ton très sympathique et je me dis qu’il a l’air cool.Bel Khir est donc la première personne avec qui je commence à prendre la température. Il en est à sa 6 ème participation et je suis tout de suite rassuré d’avoir un homme d’expérience. Très vite, c’est au tour de René d’arriver. C’est lui qui avait laissé son sac et à l’entendre parler, son accent ne m’est pas inconnu. Il vient du Pays Basque et là, deuxième bonne nouvelle pour moi, un mec du Sud-Ouest. Cool.
Pas de nouveaux arrivants, nous prenons la direction du dîner, où nous est servi un buffet pris en charge par l’organisation. Il en sera de même pour le petit déjeuner du lendemain, du déjeuner et du dernier dîner avant la course.
À notre retour, surprise, 4 colocataires nous on rejoint et complètent la tente. Il fait nuit, mais à première vue il y a des jeunes avec moi. Nous ne nous éternisons pas et prenons la décision de nous coucher après ce long voyage.
Jour 1 Le Contrôle
Le jour se lève et l’aventure commence donc maintenant. Nous faisons tous connaissance, petit à petit et c’est donc Cyrille, Alexis, Raphaël et Thomas qui nous ont rejoint la veille. Les tentes peuvent accueillir jusqu’à 8 coureurs. Nous, nous ne sommes que 7 et finalement ce n’est pas plus mal car on s’étale vite après chaque étape.
Cette première nuit a permis de tester le matériel et de savoir si on prend ou pas du matériel supplémentaire avant de donner à l’organisation notre sac de voyage et ne garder que notre sac de course.
On pense au poids que l’on va porter et mon choix en matière de confort est vite fait. Je prend le matelas c’est sûr. Pour les quelques 400 grammes qu’il pèse je ne peux m’en passer et c’est un choix que je ne regretterai pas par la suite.
Par rapport à mes choix en terme de nutrition, je réajuste un peu et je me rapproche des 2000 K/cal nécessaire. Il faut que je gagne un peu en légèreté je n’ai pas le choix.
Mon duvet Lestra m’a bien protégé la nuit et donc je peux m’affranchir d’une veste chaude et je garde un simple coupe vent pour le bivouac le soir.
Après avoir fait, refait et rerefait mon sac c’est parti, direction le contrôle et les formalités administratives.
9,2 KG (sans eau) à la pesée, voilà le poids de mon sac à l’aube de la première étape. Les meilleurs arrivent à caser le nécessaire pour 7 Kg. Le sac le plus lourd avoisinera les 14 kg. Je me demande encore comment on peut arriver à ce poids là.
Après avoir laissé mon certificat médical, mon électro cardiogramme, récupéré mes pastilles de sels, tout est ok, ça y est je suis donc autonome pour les jours à venir.
Cette journée sera placée sous le signe de l’entraide, tant pour la préparation des sacs que dans la préparation physique. Cyrille que je ne connais que depuis quelques heures nous demande (à Alexis et moi) de lui strapper complètement les pieds afin d’éviter les frottements. Je le connais à peine et déjà l’entraide se fait naturellement.
Pari plutôt réussi car il n’a pas trop souffert d’échauffements.
La course commence le lendemain et on ne ressent pas plus d’excitation que de stress. L’impression d’être tous là pour accomplir une mission, est palpable. Comme conditionnés à réussir coûte que coûte.
Le Jour J
C’est les tenues encore toutes propres et les jambes encore frétillantes que nous nous rendons tous ensemble au point de départ du 33ème Marathon Des Sables.
Il y a la fameuse photo aérienne formant le chiffre 33 qui est prise avant le départ et ensuite le discours de Patrick Bauer. J’aurai un mot pour l’organisation mais aussi pour ce monsieur à la fin de mon récit.
Déjà, on sent la ferveur monter, Patrick nous donne les dernières recommandations et un traducteur l’accompagne pour que chacun ne perde mot de cet homme si bienveillant.
« N’oubliez pas vos pastilles de sel » « hydratez-vous bien » « régalez-vous » …
Il y aura également pour chaque journée, une attention pour les personnes ayant abandonné et ceux qui fêtent leurs anniversaires. Il n’oublie personne le Patrick.
Et puis ce que tout le monde attend. Le « Highway to hell » d’ACDC, l’hymne de cette course, la chanson fil rouge qui te donne le top départ des épreuves est lancée. Patrick et son traducteur se déhanchent et le feront durant les 6 étapes.
3,2,1, partez.
Et voilà comment démarre ce MDS.
Je pourrais maintenant vous raconter chacune de mes étapes, de mes ressentis, mon chrono etc. Mais franchement, je préfère vous parler de ce que j’ai vécu de l’intérieur. Ce qui fait l’essence même de la popularité du Marathon Des Sables et de comprendre pourquoi certaines personnes reviennent.
Une Aventure
Comme vous l’avez compris, bien plus qu’une course, le MDS est une expérience extraordinaire. On sort de sa zone de confort tous les jours. Quand je parle de zone de confort, c’est pas forcément que physique, mais c’est aussi et surtout qu’on change ses habitudes.
J’aime à dire que l’on peut maîtriser sa préparation, son matériel mais au MDS il y a des choses non maîtrisables comme, le climat (différent du notre), la capacité de notre organisme à enchaîner les distances, les terrains variés, les blessures (et j’en ai fait les frais dès le deuxième jour), le sommeil, l’hygiène et bien entendu les ampoules.
Tous ces facteurs font le charme de cette course et tous les coureurs se retrouvent confrontés à ces difficultés. Difficultés oui, mais c’est une chance qui nous est offerte de nos jours, afin de prêter une attention particulière à l’autre. Les colocs de la tente sont devenus très vite des compagnons de route, des frères d’armes, des amis. À chaque étape, on pense à eux, on espère qu’ils ne souffrent pas trop et surtout qu’on partagera ensemble un bon repas le soir.
Certains m’ont aidé et accompagné lorsque mon genou me faisait mal, alors qu’ils auraient pu partir devant. Je pense notamment à Raphaël et René qui malheureusement ont préféré nous laisser partir lors de l’étape longue car il avaient des ampoules à éclairer le château de Versailles un 14 juillet.
L’empathie, l’humilité, la patience, voilà quelques qualités nécessaires à avoir pour vivre au mieux cette épreuve. Et quand bien même vous pensez ne pas les avoir, elles viendront à vous naturellement.
Aussi bizarre que cela puisse paraître, j’ai vu chacun des participants puiser dans leurs efforts alors que la barrière horaire est large. Le MDS peut se faire en marchant et il n’est donc pas si insurmontable. Et pourtant, les gens vont chercher le mal, comme galvanisés par l’objectif final.
Chaque étape est une nouvelle course. Dans chaque étape, il y a des CP (Check Points) qui eux aussi sont de nouvelles étapes. On se donne des objectifs à court terme sans oublier le principal, la ligne d’arrivée finale.
On marche, on court, on pense à tout, on fait le vide et puis on voit des lignes droites de plus de 5km voir 10km et on se demande bien quand est ce que cela va se terminer.
On discute parfois et le silence souvent. Bref, il se passe plein de choses lorsqu’on prend le départ d’une journée et on ne sait pas comment elle va se terminer.
La seule chose qui ne m’a jamais quitté, c’est la peur de la blessure. Celle qui fera que l’aventure peut devenir tout de suite moins sympa. Oui je l’ai eue, mais je relativise par rapport à d’autres qui franchement n’étaient pas beaux à voir le matin.Un grand chapeau à toute cette équipe médicale des Doc Trotters qui font un travail formidable avec le sourire. Cette équipe de médecin, infirmier, podologues a une énergie remarquable et un savoir-faire assuré.
La sécurité et très présente tout au long du parcours. Ces derniers sont postés entre et à chaque CP. Nous disposons également d’une balise GPS « Spot » qui en cas de besoin peut être activée pour une géolocalisation précise de l’endroit où l’on se trouve.
Le balisage est suffisant, donc les néophytes de la boussole n’ayez crainte. À moins d’une tempête de sable, où seule la boussole pourra vous montrer le chemin à prendre, je n’ai pas eu besoin d’utiliser mes cours de topographie pour me repérer.
La vie au camp
C’est un camping éphémère qui est démonté, puis remonté au gré des étapes. C’est donc tous les jours la surprise de voir un nouveau panorama.
Question hygiène et il faut en parler, tout reste sommaire. Une cabine d’essayage avec un faux toilette pour y mettre un sac plastique biodégradable, permet aux participants de faire ce qu’il faut. À noter que, durant le parcours, les problèmes gastriques peuvent survenir et le comportement décent des participants permet une certaine tranquillité. Oui, le marathonien des sables est courtois, y compris avec la gente dame qui ne se fait pas observer dans des moments délicats.
C’est aussi ça l’esprit MDS. Le respect des autres.
Pensez à prévoir le papier toilette car ce dernier n’est pas fourni par l’organisation.
Les repas sont souvent pris en commun par tente. Il y a toujours quelques morceaux de bois aux alentours mais je vous conseille de prendre des pastilles à brûler de type Esbit afin de ne pas manquer de faire chauffer de l’eau pour vos futurs plats.
J’avais choisis le pack marathon sur le site lyophilise.fr. C’est un excellent choix car il propose des aliments variés. J’avoue que le pack est tellement complet que je n’ai pas tout emporté et j’ai fais le choix d’en laisser à la maison mais aussi d’en utiliser pour ma préparation. Aussi, le fait d’utiliser les barres Fuizion à 800 k/cal est un choix que je recommande car très digeste et excellent à mon goût.
Un conseil que je peux vous donner c’est de varier vos plats. Après 3 jours de course j’avais du mal a avaler mon taboulé et à refaire je choisirai un plat de substitution à ce dernier car les plats types pâtes bolognaise, poulet/riz sont bons et font du bien au moral.
L’organisation
Si je vous parle de l’organisation, c’est qu’au prix de l’inscription qui est de 3000 euros, on peut se demander ce qui justifie un tel prix. En toute sincérité, je ne vais pas prouver par A ou par B que ce dernier est justifié ou non. Par contre, pour l’avoir vécu de l’intérieur en qualité de concurrent, je peux vous assurer que du monde il y en a.
En aucun cas je n’ai ressenti de l’insécurité sur cette épreuve. Les centaines de bénévoles épaulés par l’armée royale marocaine sont une fourmilière qui oeuvrent au bon déroulement de cette épreuve.
En plus d’être en qualité suffisante, les membres de l’organisation sont bien rodés. Certains ont déjà couru le MDS et connaissent bien ce que ressentent les coureurs. Ils ont toujours un mot, un regard, un sourire. Il font partie intégrante de la course et c’est du bonheur en barre de les croiser. On les voit tellement souvent qu’on se lie d’amitié avec eux.
Des bénévoles se relaient jour et nuit. Certains viennent régulièrement dans notre tente, nous voir afin d’évaluer si tout va bien. J’ai une pensée pour Nathalie qui nous a bien fait marrer mais aussi pour Marie-Jeanne, Sandrine, Guillaume, Méhéza, Pascal et bien d’autres…
Et Patrick. Comment ne pas parler de cet homme. Patrick Bauer, le patron, celui par qui tout a commencé. Lui, qui décide de rejoindre le Sahara afin de parcourir à pied, en solitaire, 350 km d’un désert inhabité, où il ne rencontrera ni village, ni oasis, ni point d’eau. C’est en autonomie totale, avec un sac à dos de 35 kg contenant eau et nourriture, qu’il a pris le départ de cette traversée qui durera 12 jours.
Lui, qui ose me dire l’admiration qu’il a pour nous à l’arrivée après ce qu’il a fait lui. RESPECT !Je n’ai jamais eu l’impression d’avoir en face de moi un directeur de course avare et prétentieux. Non, non, cet homme est un homme attentionné, bienveillant, d’une gentillesse qui saute aux yeux. Il est avec nous sur les CP, nous donne des conseils avant chaque départ d’étapes et nous remet cette médaille un par un, avec une émotion palpable à l’arrivée.
Merci d’avoir créé cette course et merci de la faire durer dans l’esprit authentique qui s’en dégage.
ASSOCIATION
Beaucoup de personnes souhaitent profiter de l’évènement médiatique pour faire connaitre certaines associations. Il y en a une qui m’a tenu à coeur et pour laquelle je souhaite dire deux mots.
Merci et courage.
Voilà les mots que j’adresse à Laurent. Laurent est atteint de la maladie de Charcot et pourtant il se bat pour faire connaitre cette dernière. Il est un exemple de courage et de force. Tu es un exemple et un grand homme.
La maladie de Charcot, parfois appelée maladie de Lou Gehrig, est une maladie neurologique à évolution rapide presque toujours mortelle et qui attaque directement les cellules nerveuses (neurones) responsables du contrôle des muscles volontaires.
Dans 90 à 95% des cas, la maladie de Charcot se manifeste tout à fait par hasard, sans qu’il n’y ait de facteurs de risque clairement associés. Les patients n’ont pas d’antécédents familiaux de la maladie et les membres de leur famille ne sont pas considérés comme étant à risque accru pour développer cette maladie.
Laurent à créé un groupe Facebook que je vous invite à suivre et à en parler autour de vous.
https://www.facebook.com/codvellelaurent/
CONCLUSION
Il est difficile de conclure tant j’ai de choses à raconter. Bien entendu cette aventure se vit de l’intérieur et se partage plus facilement autour d’un apéro que derrière l’écran d’un ordinateur.
Avec seulement deux mois de préparation et un entrainement régulier le reste de l’année, j’ai pu me faire plaisir et terminer l’épreuve.
Pour finir, il y a une chose qui m’a frappé sur cette course et qui a retenu toute mon admiration : ce sont ces quelques personnes qui courent, marchent, à la quête de réponses tel un chemin de croix. Ces hommes et femmes qui sont à la recherche de défis et de questionnements personnels.
Certains en rémission d’un cancer, d’autres ayant perdu un proche ou tout simplement emballés par une vie stressante s’inscrivent à cette course.
Il n’y a pour moi que le MDS qui peut rassembler à cette mixité sociale.Je souhaite aussi par ce compte rendu remercier ma femme, mon fils d’accepter mon absence et me soutenir dans toutes mes aventures. J’aimerais leur dire que mon plus bel ultra c’est d’ être à leurs côtés et d’assurer mon rôle de père au mieux.
Le Marathon Des Sables est de ces aventures qui ne se vivent pas tout seul. On embarque avec nous un tas de personnes, et leur soutien durant l’épreuve vaut toutes les barres énergétiques du monde.
Je suis encore étonné, gêné de tous ces témoignages d’encouragement que j’ai reçus. Et ce qui me fait le plus plaisir au fond, c’est lorsque des personnes me disent que cela leur a donné envie de se surpasser. C’est là que je me dis que j’ai bien fait de partager mon aventure.
Je ne reviendrai pas forcément refaire cette course car je préfère en découvrir d’autres, mais en tout cas, le côté bénévole peut être envisageable.
Pour ce qui est de mon retour, je suis à votre disposition pour toutes questions et renseignements supplémentaires. Je reprendrai mon article matériel pour vous dire ce que j’amènerai de nouveau ou pas, et vous pourrez voir tout mon périple sur notre chaine youtube avec des vidéos de l’intérieur.
Les derniers remerciements sont forcément pour toi Cédric, notre rédac-chef qui nous fait vivre des bouts de rêves à travers ce webzine. Merci également à Élodie de l’agence Bernascom pour nous avoir choisis.
Loïc Roig
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