Reportage Marathon COMAR 2024 – Sous le soleil de Carthage et la richesse de l’Histoire
En ce début d’hiver, Tunis se dévoile sous un soleil radieux, baignant ses ruelles et ses sites historiques d’une lumière douce et dorée.
C’est dans ce cadre enchanteur que le Marathon COMAR, véritable institution sportive en Tunisie, nous a invités à une immersion unique mêlant sport et culture.
Le Marathon COMAR, qui se déroulait le dimanche 1er décembre 2024, a incarné l’alliance parfaite entre compétition, découverte et convivialité.
Invités par Discover Tunisia, Grégory et moi avons rejoint Tunis pour un séjour de cinq jours, du jeudi 28 novembre au lundi 2 décembre.
Notre mission avec ce reportage Marathon COMAR 2024 :
Elle était d’explorer la richesse historique et culturelle de Carthage. Et que nous participions au semi-marathon pour ressentir l’énergie de cet événement emblématique.
Dès le premier jour, nous avons été plongés dans un voyage fascinant à travers les siècles. Nous étions guidés par l’expertise et la passion du charismatique Borenedine Ben Youssef.
Entre les vestiges de Carthage, les trésors du Musée National du Bardo, les ruelles animées de la Médina, et les panoramas enchanteurs de Sidi Bou Saïd, cette journée du jeudi 28 novembre a posé les bases d’un reportage riche en découvertes.
Youtube – Reportage Marathon COMAR 2024 x Discover Tunisia
Média – Reportage Marathon COMAR 2024 x Discover Tunisia
Première partie – En immersion à travers l’Histoire
Une plongée dans les ports puniques
Notre exploration débute avec les célèbres ports puniques, un symbole de la puissance maritime de Carthage. Construits au VIe siècle avant J.-C., ces ports représentaient une innovation architecturale majeure.
Le port militaire circulaire, réservé à la flotte de guerre, pouvait accueillir jusqu’à 220 navires. Tandis que le port rectangulaire était dédié au commerce.
Ces installations, protégées par une double enceinte, illustraient la domination carthaginoise sur la Méditerranée.
La destruction de Carthage en 146 avant J.-C. par les Romains mit fin à cette suprématie, mais les fouilles archéologiques permettent encore aujourd’hui d’en apprécier l’ingéniosité.
Les Thermes d’Antonin – Une grandeur impériale
Deuxième étape, les thermes d’Antonin, un bijou de l’architecture romaine datant du IIe siècle après J.-C.
Plus grands thermes d’Afrique romaine, ils symbolisaient le luxe et l’importance de Carthage sous domination romaine.
S’étendant sur plus de 3 hectares, les thermes comprenaient des bains chauds, tièdes et froids, ainsi qu’un impressionnant système d’hypocauste pour le chauffage.
Aujourd’hui, les vestiges de ces structures témoignent de leur démesure et de leur sophistication.
Le Théâtre romain – Un lieu de vie culturelle
Au sommet d’une colline verdoyante, le théâtre romain, construit au IIe siècle après J.-C., offrait à près de 5 000 spectateurs des spectacles variés, allant des tragédies aux comédies.
Borenedine nous a captivés en décrivant l’ambiance de l’époque, où la foule se rassemblait pour des moments de partage et d’émotion.
Ce lieu, encore utilisé pour des événements culturels, incarne la continuité entre le passé et le présent.
Une pause culturelle au Musée National du Bardo
Après l’effervescence des sites de Carthage, nous avons pris la route vers le Musée National du Bardo, l’un des trésors culturels les plus importants de la Tunisie.
Installé dans un ancien palais beylical datant du XIXe siècle, le musée abrite une des plus riches collections de mosaïques romaines au monde.
Parmi les œuvres phares, la mosaïque d’Ulysse et les Sirènes, datant du IIe siècle avant J.-C., capte immédiatement l’attention.
Cette pièce maîtresse illustre avec une finesse incroyable le célèbre épisode de l’Odyssée, où Ulysse, attaché à son mât, résiste au chant envoûtant des sirènes.
D’autres mosaïques, telles que celles représentant la vie quotidienne, les dieux romains ou les gladiateurs, plongent les visiteurs dans l’univers de l’Antiquité.
Le musée conserve également des objets phéniciens et carthaginois, comme des stèles funéraires et des amulettes, témoignant de l’évolution des civilisations qui ont marqué la région.
Nous avons été impressionnés par la diversité et l’ampleur des collections, magnifiées par l’architecture somptueuse du palais.
Un voyage dans le temps à la Médina de Tunis
Après cette immersion artistique, direction la Médina de Tunis, un véritable labyrinthe de ruelles, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979.
Fondée au VIIe siècle, cette ancienne cité regorge de joyaux architecturaux, tels que la Mosquée Zitouna, construite en 732, et les somptueux palais reconvertis en hôtels ou musées.
Guidés par Borenedine, nous avons exploré les souks animés, où le parfum des épices se mêle aux éclats des bijoux artisanaux et aux étoffes colorées.
Notre promenade s’est conclue par un déjeuner au restaurant Dar Ben Gacem, niché dans une maison traditionnelle restaurée.
Ici, la cuisine tunisienne prend tout son sens, avec des plats comme le couscous à l’agneau et le fameux brick à l’œuf, sublimés par un thé à la menthe rafraîchissant.
La magie de Sidi Bou Saïd au crépuscule
La journée s’est achevée dans le charmant village de Sidi Bou Saïd, perché sur une falaise surplombant la Méditerranée.
Ce lieu, célèbre pour ses maisons blanches aux volets bleus, a inspiré des artistes comme Paul Klee et August Macke.
Nous avons flâné dans ses ruelles pittoresques, savourant un café au mythique Café des Délices, et admiré le coucher de soleil qui embrasait le ciel.
Cette pause contemplative a été le parfait épilogue d’une journée riche en découvertes et en émotions.
Deuxième partie – L’événement sportif
En immersion au cœur de l’évènement – Sport, citoyenneté et écologie
Dimanche 1er décembre 2024. La fraîcheur matinale de Tunis accueille déjà des milliers de coureurs enthousiastes au pied de l’avenue Mohamed V.
Parmi eux, nous, Grégory et moi, déterminés à relever le défi du semi-marathon (21,1 km) lors de cette 37e édition du Marathon COMAR Tunis-Carthage.
Cet événement n’est pas qu’une simple compétition. C’est une expérience humaine, citoyenne et écoresponsable, où chaque kilomètre parcouru s’inscrit dans une démarche collective de sensibilisation et de solidarité.
Un événement au label international
Avec son label de la World Athletics, le Marathon COMAR Tunis-Carthage s’est imposé comme une référence nationale et internationale.
Cette année, les organisateurs attendaient un record de 7500 participants, et la foule bigarrée vibrait d’énergie. Professionnels et amateurs, familles et enfants se rassemblaient, animés par un esprit de partage.
Pour nous, le semi-marathon représentait un véritable défi personnel. Le départ à 8h10 précises a donné le ton, respectant les normes strictes du cahier des charges international.
Une course immersive, au cœur de la ville
Dès les premiers pas, l’ambiance était électrique. Grégory et moi avancions dans un flot continu de coureurs. Nous étions entourés par les encouragements des spectateurs et des bénévoles.
Les rues de Tunis, animées et vibrantes, nous offraient un parcours révélant la beauté de la ville : l’élégance de l’avenue Mohamed V, les perspectives historiques de Carthage, et les paysages à couper le souffle en bord de mer.
Chaque kilomètre était une expérience en soi. Nous croisions des coureurs de tous horizons : des élites, concentrés sur leur performance, aux familles participant à la course des 5 km.
La diversité des profils illustrait à merveille la vision inclusive et sociale du Marathon COMAR.
Une édition sous le signe de l’écoresponsabilité
Ce qui rend cette 37e édition unique, c’est son engagement environnemental.
Chaque dinar d’inscription est destiné à la plantation d’arbres dans les zones déforestées de Tunisie. C’est une initiative menée avec l’association Tounes Clean Up dont notre camarade Yassine ZOUAOUI (interview ici) était le parrain.
Alors que nous parcourions les routes, nous étions conscients que chaque foulée contribuait à cet objectif ambitieux.
Cette course va permettre de planter 50.000 arbres en 2024 et atteindre un total de 140.000 arbres plantés depuis le début du programme.
Grégory et moi avons été frappés par les efforts des organisateurs pour réduire l’empreinte carbone de l’événement.
Les zones de ravitaillement étaient équipées de stations de tri pour recycler les bouteilles d’eau. Et les cadeaux distribués aux participants étaient conçus dans une démarche durable.
L’arrivée – Entre fierté et partage
Les derniers mètres de la course ont été une véritable explosion d’émotions. Main dans la main, Grégory et moi avons franchi la ligne d’arrivée sous les applaudissements chaleureux du public.
La satisfaction d’avoir relevé ce défi était immense, mais au-delà de la performance individuelle… c’était l’expérience collective qui marquait les esprits.
En reprenant notre souffle, nous avons échangé avec d’autres coureurs. Beaucoup, comme nous, avaient participé pour soutenir les initiatives écoresponsables et partager des moments uniques.
Épuisés mais heureux, nous avons quitté l’événement avec la conviction que le Marathon COMAR Tunis-Carthage n’est pas qu’une simple course. C’est un symbole d’engagement, d’unité et d’espoir pour un avenir meilleur.
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