En marge de la 1ère manche des Golden Trail World Séries, le 13 juin à Val de Nuria, il a été l’occasion pour Salomon Running de présenter à la presse internationale la Salomon S-Lab Cross 2. Trail Session était présent.
Avant de commencer à parler de cette nouveauté, revenons rapidement sur cet événement sportif qui aura été l’occasion de rencontrer athlètes, managers, responsables marketings, développeurs et chefs de produits de la marque Française partenaire et fondatrice de la compétition.
Le vécu de Romain à l’intérieur des Golden Trail World Series
Lancement des GTWS
Quelle chance et quelle joie d’avoir pu assister à la première manche des GTWS !
Par le passé, j’ai pu assister et participer à de belles courses internationales en tant que reporter et/ou traileur. Mais assister à une manche des Golden était une grande première pour moi.
Ce rassemblement sonnait la fin de longs mois de disette pour l’ensemble des coureurs en manque de compétitions à cause des raison sanitaires.
Ils étaient donc ravis de se retrouver pour en découdre sur les chemins. Je ne vous cache pas que ce ressenti était partagé, même si j’étais là juste pour le spectacle.
C’est à 09H00 tout pile que le départ à été donné. A ce moment là, je me trouvais au km 1.5 dans la première grosse difficulté de la course. Une belle montée sèche de 1 000md+ sur 5km, what else.
Téléphone en main, je regarde le départ sur le site des Golden, pour ne rien louper. Il ne m’a pas fallu attendre bien longtemps avant de voir arriver la tête de la course. En effet, c’est à 09H08 que pointe les premiers alors qu’il ont déjà fait 1.5km et 200md+
Passage dans la première bosse de l’Olla de Nuria
Rémi BONNET mène le train, suivi de près par Stian ANGERMUND, Nadir MAGUET, Thibault BARONIAN et Bart PRZEDWOJEWSKI.
Chez les filles, c’est Maude MATHYS qui passe à 09H10 avec déjà 14 secondes d’avance sur Blandine L’Hirondel. Oihana KORTAZAR, Rachel DRAKE et Judith WYDER suivent de très prés.
Je sais d’ores et déjà ce qui attend les participants, car j’ai reconnu ce KV la veille. Les voir attaquer la course par 5km et 1000md d’ascension à 2 000m d’altitude à cette allure là, me laisse bouche bée.
Une fois les 600 coureurs passés, nous revoilà au village. Nous suivons la course dans une salle dédiée à la presse, grâce aux images de l’hélicoptère et des caméramans.
C’est juste génial de pouvoir suivre tout ça de cette manière là. Certes, j’aurais préféré me retrouver sur le circuit, mais le parcours se situe à 2 700 md de moyenne, donc pas pas simple…
L’essentiel, c’est que de là on voit le fight qui se livre sur ce paysage lunaire et en plus on est sûr d’être présent pour l’arrivée.
La Finish Line du jour
C’est juste avant 11H00 que je me décide à regagner la ligne d’arrivée. Tout le monde y attend les courageux du jour et c’est derrière la banderole finish, avec tous les officiels, que je vois arriver l’ensemble des participants.
Stian ANGERMUND ouvre le bal tout sourire, suivi de très près par Rémi BONNET qui se tient le bras gauche qu’il s’est ouvert lors d’une chute, Puis, Davide MAGNINI qui fait un peu la moue mais qui au fond de lui apprécie toutefois de se retrouver sur la boite.
S’en suit 18 minutes plus tard, l’arrivée de Maude MATHYS qui se permet de distancer la combative Judith WYDER de 13 min.
Puis Oihana KORTAZAR de 14, qui se ravit de se retrouver là tant ses espoirs de podium étaient selon elle faibles au départ de la course.
Durant de longues minutes, je me retrouve au milieu de tous ces athlètes qui se remémorent leurs faits de course. D’un côté, ça papote et ça rigole, de l’autre ça se congratule dans une ambiance bon enfant sous un soleil radieux.
Les filles échangent quant à elle sur leur course folle. Hormis Maude qui était intouchable, les autres n’ont cessé de se doubler et de se redoubler. Elles se sont battues comme des lionnes pour le classement et cela se voit sur leurs visages.
Bref, ils viennent tous de courir un peu plus de 02H00, et là ils parlent de quoi ? De course à pied bien sûr…
Des podiums « arrosés »
S’en vient ensuite une cérémonie protocolaire un tantinet soit peu arrosée grâce aux bouteilles de champagne remises aux Top 5 hommes et femmes. Non mais quelle ambiance… Entre applaudissements, confettis et douche de champagne, rien n’est mis de côté.
Puis vint le temps de quitter ce moment un peu suspendu pour regagner le train à crémaillère qui sera synonyme pour moi de « clap de fin » sur ces GTWS.
Pluie de records sur l’Olla de Nuria et lancement de la Salomon S-Lab Cross 2
Les records sont faits pour être battus…
L’histoire retiendra que les records de cette course détenus par le passé par Kilian Jornet (02H14) et par Mireia Miro (2H32) ont été pulvérisés cette année. En même temps, vu les avions de chasse qu’il y avait, cela semblait joué d’avance.
Elle retiendra également que Stian ANGERMUND n’est autre que l’athlète qui a aidé les équipes de Salomon dans la conception de la S-Lab Cross 2 qui nous a été présentée la veille.
Qui aurait pu deviner le samedi que l’athlète du Team Salomon Norvège qui nous avait présenté la nouveauté de la marque allait gagner le lendemain… Personne bien sûr.
Présentation de la Salomon S-Lab Cross 2
Durant cette présentation, il nous a expliqué avec les concepteurs commennt ils ont obtenu ce nouveau modèle plus perfectionné que le précédent.
Ils ont abordé avec nous les différentes technologies de cette chaussure dédiée au trail tout terrain.
Après avoir décortiqué la bête, quoi de mieux que d’aller la tester avec Stian lui même.
Nous voilà donc partis sur quelques kilomètres à enchainer terrains plats, montées et descentes dans le but de recueillir notre ressenti.
Le premier ressenti de Romain avec cette S-Lab Cross 2
Franchement, j’avais bien apprécié le premier modèle, mais là, je pense que je vais adorer celui-ci. Avec sa finition directement inspirée des aurores boréales que l’on retrouve chez l’athlète Norvégien, cette shoes est encore plus belle que la version précédente.
Racée à souhait et bien plus confortable, elle a conservé son fameux mesh en Matryx, sa guêtre de cheville et ses crampons innovants.
Niveau semelle, non mais que dire si ce n’est que c’est parfait.
Elle accroche à souhait et ces crampons assez imposants ne sont pas un frein à votre progression sur les terrains rocailleux. Certes, elle n’est probablement pas faite pour les trop longues sorties au vu de ses crampons et de son faible drop, mais bon ça ça dépend des gouts et ressentis de chacun.
Sa guêtre semble mieux taillée que celle de sa grande soeur via un léger raccourcissement.
Son laçage quicklace est, quant à lui, un pur bonheur tant on peut le régler encore plus qu’auparavant. Vous souhaitez resserrer plus en haut qu’en bas, ou inversement… C’est désormais possible.
Bref, cette S-Lab Cross 2 laisse entrevoir de belles surprises que nous vous conterons sous peu.
Ne vous en faites pas, Romain va se faire un malin plaisir à la maltraiter sur le moindre chemin et reviendra vers vous avec tous les détails.
To be continuedddddddd !!! Rdv fin juillet pour le retour test complet et détaillé de la bête !
En attendant la S-Lab Cross 2, se procurer la S-Lab Cross 1
Crédits photos : Philipp REITER, Jordi SARAGOSSA et Romain SEMPEY