Specialized : nous avons testé le leader du cyclisme & triathlon !
Nul besoin de présenter la marque Specialized qui est un des leaders cycle au niveau mondial.
Bien connue de tous, pour ses vélos hauts de gamme qui équipent notamment notre champion du monde Julian Alaphillipe, elle est cependant moins connue pour ses accessoires.
Le but de cet article est donc de mettre en avant quelques uns des articles de la marque Américaine.
À travers la présentation de 3 produits comme l’éclairage avant Flux 1250, le casque Propero 3 et des chaussures Specialized Torch 2 j’espère aiguiser votre curiosité.
En tout cas, j’ai pu me faire une large idée de la qualité proposée par « Spé ».
Présentation vidéo des produits Specialized testés par Loïc
Présentation de l’éclairage Specialized Flux 1250
Quand on parle d’éclairage, je pourrais citer deux catégories. Celle qui permet d’être vu et celle qui permet de voir. En l’occurrence, ce dispositif Flux 1250 permet de voir tout en étant vu.
L’élément important à noter c’est l’option de fixation qui est intégré sur ce dispositif. L’encombrement, le poids et l’autonomie sont également des caractéristiques essentiels dont je vais vous parler.
Cet éclairage Flux 1250 est le haut de gamme de la marque « Spé ». Il s’inscrit dans la tradition de la gamme Flux en offrant un faisceau d’éclairage optimal, une multitude de possibilités de montage ainsi qu’une structure solide et robuste.
Comparé au Flux 1200, le Flux 1250 offre davantage de lumens et autonomie.
Présentation et caractéristiques générales
Le 1250 est assez imposant et pas tout léger à vrai dire. C’est d’ailleurs le compromis à faire pour avoir un éclairage conséquent avec une autonomie suffisante. Malgré tout, le système de fixation donne un ensemble stable et qui se fait oublier dans la pratique.
Le support de fixation se fixe et s’enlève facilement. Il s’adapte sur les cintres de 22.2, 25.4 et 31.8 mm de diamètre et s’oriente à la demande. Une vis de fixation et un système de cran permettent un positionnement et ajustement parfaits, et ce malgré l’encombrement dû aux câbles et/ou compteur.
Un support de fixation pour le casque ainsi que pour une caméra embarquée sont inclus dans la boite. L’utilisation de cette lampe est multiple et sera aussi pratique sur routes que chemins escarpés.
Dotée d’une étanchéité IPX7, cette lampe peut survivre à une immersion de 1 mètre de profondeur pendant 30 minutes. Ce sera suffisant pour toutes vos activités outdoor.
Les modes d’éclairage du Specialized Flux 1250
Son point fort est bien entendu sa capacité d’éclairage. Comme son nom l’indique, elle dispose de 1250 lumens au maximum de sa puissance.
Le Flux 1250 dispose de sept modes d’éclairage à différentes intensités, dont trois fixes et quatre clignotants.
Je vais détailler ces derniers en séparant les modes fixes (permanents) des modes clignotants. Pour commencer, les modes fixes utilisent un faisceau large via les deux lentilles. On retrouve donc :
- Mode permanent haut : 1 h 30 à 1 250 Lumens
- Mode permanent intermédiaire : 3 h à 600 Lumens
- Mode permanent bas : 6 h à 300 Lumens
La navigation entre les différents modes est simple. Il suffit de faire un appui court sur l’unique bouton situé sur le côté du dispositif. Il n’y a pas d’utilité à utiliser le mode « max » car il est très puissant et pourrait aveugler les véhicules.
Surtout s’il est mal positionné. Le mode intermédiaire de 600 lumens est largement suffisant, et c’est celui que j’ai privilégié. Bien que, en conclusion je vous donnerai un mode clignotant très intéressant.
Le mode le plus faible en intensité, quant à lui, suffira pour rentrer à la tombée de la nuit ou être vu. Mais en termes d’éclairage à proprement dit, il est tout de même limité d’autant plus si vous roulez vite.
Le mode clignotant, quant à lui, propose 4 solutions d’éclairage par intermittence.
- Mode Flash progressif pour être vu dans les environnements urbains encombrés : 4 h à 300+300 Lumens
- Mode Flash de jour, clignotant pour une autonomie sans fin : 20 h à 450 Lumens
- Mode Très lent ou « lampe de poche » : avec 10 h à 120 lumens
- Mode super lent : 20 h à 60 lumens.
Les deux derniers modes permettent une autonomie accrue. Ils ont été pensés pour une utilisation d’appoint ou pour traîner dans le camping. Ou tout simplement en cas de dernière nécessité s’il vous reste peu de batterie et qu’il vous faut rentrer.
Mon avis au sujet de cette lampe Specialized Flux 1250
Cette solution d’éclairage est remarquable. Tant par sa qualité de conception, que par son confort d’éclairage. Bien sûr que les 1250 lumens de puissance sont un atout indéniable !
Mais surtout, ce qui m’a plu, c’est l’autonomie. Elle est suffisante pour la plupart de mes sorties et elle reste une option largement envisageable pour une course d’endurance. Je pense notamment à la Race Across France.
J’ai apprécié d’utiliser la fonction avec un feu fixe et un autre clignotant (300 + 300 lumens). Elle est parfaite sur les parcours mixtes avec de la ville, mais également sur des routes de campagne.
Le seul feu fixe est assez puissant pour voir les zones plus sombres, alors que le feu clignotant attire l’attention.
Et dernier point de détail : le plastique de protection continue sur le côté pour être vu par les voitures qui viennent de droite (photo au-dessus).
Où se procurer la lampe Specialized Flux 1250 ?
Casque Specialized Propéro 3
Sans doute moins connu que le célèbre casque S-Works Prévail 2, il est néanmoins une bonne alternative à un prix intéressant. Doté d’un look qui ne va pas sans rappeler son aîné, je dois dire qu’il m’a plu tout de suite.
Alors je vous l’accorde, ce n’est pas le haut de gamme de la marque. Néanmoins, je peux vous assurer qu’il dispose d’atouts intéressants.
À commencer par le choix des couleurs. Il est disponible en 6 coloris. Il y en aura forcément un qui ira avec votre vélo.
Des ressemblances frappantes avec le Specialized S-Works Prévail
Comme évoqué au début de ce chapitre, le casque Propéro 3ème génération est le digne héritier du S-Works Prévail. Comme tout héritier qui se respecte, il a bénéficié de technologies qui ont fait la renommée des modèles passés.
On retrouve donc les sangles Tri-Fix et le système de refroidissement 4th Dimension par exemple. Mais aussi la technologie MIPS maintenant largement répandue sur les casque de vélo.
Technologie MIPS
Pour rappel, le système MIPS aura la capacité d’absorber l’énergie de l’impact en faisant glisser la couche interne et la calotte externe du casque entres-elles.
Cela aura pour principe d’amortir et donc de prévenir de l’impact. Ensuite, la liberté de mouvement qu’octroie ce système permettra aux forces rotationnelles de mieux se dissiper.
Et ainsi épargner notre cerveau, qui n’entrera pas en collision contre notre boîte crânienne.
Il imite donc et joue le rôle du liquide céphalo-rachidien dans lequel « flotte » notre cerveau.
Ajustement et réglages
Nul doute LE point fort de ce casque. J’avais déjà eu l’occasion de tester le modèle plus haut de gamme et ce Propéro ne dénote ABSOLUMENT pas.
Le système de réglage occipital HairPort FSL II, avec ses quatre positions de hauteur et sa molette micro-crantée, facilite l’ajustement.
En parlant de la molette de réglage cette dernière est toute petite et ne se ressent pas. Le réglage autour de la tête effectué, il reste maintenant l’ajustement de la mentonnière avec le système de sangles Tri-Fix.
C’est très simple et efficace. En course, les sangles ne sont pas gênantes et surtout ne vibrent pas avec le vent. C’est un détail mais je vous assure que j’ai connu ça sur d’autres modèles.
Pour ma petite tête de 55cm de circonférence, j’ai pris une taille S et c’est parfait. La sangle n’est pas trop longue et ne tombe pas au niveau du menton.
Les sangles et les coussinets à l’intérieur sont démontables pour un nettoyage en machine. Il vous faudra un peu de patience pour tout remettre. J’avoue que ce fut un peu fastidieux.
Mon avis au sujet du casque Specialized Propéro 3
Ce que je vais vous dire au sujet de ce casque ne sera pas forcément le cas pour d’autres produits. Notamment les chaussures que je vous présente après.
Comme je vous dis tout et que je suis honnête, quand j’ai reçu ce casque j’étais déçu de ne pas avoir le « haut de gamme », « la crème de la crème » quoi.
Néanmoins, dès l’ouverture, j’ai tout de suite changé d’avis. J’ai instinctivement adoré son look et son poids. Aux alentours des 280 grammes.
C’est certes plus lourd (70 g environ) que le Prévail, mais le prix n’est pas du tout le même. 105€ en promotion actuellement contre 240€ en promotion également pour le Prévail.
Je l’ai utilisé lors de ma traversée du Maroc en vélo, puis quelques sorties dans mon sud ouest natal, et pour finir sur l’Alpsman, un triathlon XXL. Il est super confortable avec un look sobre dans ce coloris noir mat.
Le seul bémol c’est peu être un manque de respirabilité. En tous cas j’ai pas mal transpiré et lorsque je relevais la tête, l’appui sur les coussinets laissait couler de la sueur… le seul petit bémol que j’émettrais donc…
Où se procurer le casque Specialized Propéro 3 ?
Chaussures Specialized Torch 2.0
J’ai gardé le meilleur pour la fin, ou tout du moins restez attentif, car c’est un sentiment « mi-figue mi-raisin » qui me vient au moment d’écrire ce compte rendu.
Pour commencer, c’est une première pour moi. Je n’avais jamais testé de chaussures de la marque Specialized.
Du coup j’étais ravi de pouvoir le faire et je remercie vraiment les équipes marketing de m’avoir mis tout ce matériel entre les mains… ou plutôt les pieds (dans le cas présent).
Ces Torch se positionnent entre le modèle loisir dans sa version 1.0 et la version sport/performance qui n’est autre que le modèle 3.0.
Mes premières impressions
Que ce soit en course à pied où en vélo, je suis habitué à des chaussants larges. J’aime avoir de la place pour mes pieds. Ma crainte avec Spé était de trouver une chaussure étroite. Et bien non, en tous cas, ces Torch 2.0 proposent un fit avec un espace suffisant.
Aussi, j’ai trouvé un ensemble harmonieux, sobre et d’une qualité de confection plus que correcte malgré une construction 100 % mesh et TPU ; qui dénote avec du cuir par exemple. En tous cas, ça leur donne une certaine souplesse et cela facilite le lavage.
Comme toutes les chaussures de la marque Specialized, ces Torch 2.0 possèdent la technologie body geometry.
Body Geometry
Les produits Body Geometry de Specialized concernent les points de contact entre le cycliste et le vélo. Ils sont conçus en collaboration avec des médecins, des scientifiques et des athlètes pour augmenter les performances, améliorer le confort de conduite et prévenir les blessures, en tenant compte d’aspects médico-anatomiques.
Des caractéristiques Body Geometry se retrouvent sur les selles Specialized (rembourrage, façonnage), les chaussures (semelle extérieure, semelle plantaire, etc.) et les gants (rembourrage).
Réglage et serrage
Comme souvent sur des modèles moyens et bas de gamme, on retrouve des technologies alors réservées il y a quelques années aux modèles plus hauts de gamme.
C’est le cas du système BOA. Un système de serrage qui se démocratise pour notre plus grand plaisir. Comme toute avancée technologique, elle s’accompagne également d’améliorations.
C’est pour cela que ce même système BOA se décline en plusieurs gammes. Allant donc du « bas de gamme » avec un système de serrage par molette et desserrage par ouverture de cette même molette ; puis pour les plus évolués, un serrage et desserrage à la molette avec plus ou moins de précision dans l’ajustement.
Le modèle Torch 2.0 que je vous présente dispose du système BOA IP1. Autrement dit, le moins évolué. Mais moins évolué ne veut pas dire désuet de tout intérêt.
Il fait le job et même si le desserrage est moins pratique que des modèles plus avancés comme avec le Li2, cela ne m’a posé aucun soucis.
À noter que Boa garantit ces systèmes à vie et c’est une réelle plus-value. Personnellement je n’ai jamais eu de soucis avec.
Caractéristiques techniques
- Semelle extérieure et semelle de Body Geometry pour optimiser l’alignement hanche/genou/pied et améliorer les performances et le confort.
- Semelle extérieure en composite carbone légère et modérément rigide (indice de rigidité 7.0), avec une pointe et un talon en caoutchouc pour permettre la marche.
- Serrage rotatif Boa® IP1 léger réglable en roulant.
- Dessus mesh et TPU pour un ajustement souple.
- Perçages à 3 vis, compatibles avec toutes les grandes marques de pédales Route.
- Poids approx. : 235 g env. (chaussure en taille 42).
Mon avis au sujet des Specialized Torch 2.0
Et là c’est le drame. Non je plaisante. Je vais être franc comme à chaque fois. J’étais à deux doigts d’arrêter le protocole test tant les deux premières sorties ne m’ont pas du tout donné satisfaction.
Au point d’avoir des « dermabrasions » au niveau de la malléole, causées par les frottements répétés avec le col des chaussures.
Étant têtu, j’ai tout de même continué et j’ai également changé les semelles intérieures par des semelles Sidas spécifiques. Ça m’a permis de relever légèrement la cheville de ce point de frottement.
J’ai alors pu reprendre les Torch 2.0 pour en apprécier leur confort et leur performance. Leur semelle carbone donne plus de rigidité par rapport à une semelle composite, et cela pour un rendement amélioré.
Tout comme le casque, j’ai utilisé ces chaussures lors de ma traversée du Maroc en vélo par le Moyen Atlas. La multitude des reliefs rencontrés, couplés avec une météo changeante m’ont permis d’apprécier les qualités de thermorégulation de ces Torch 2.0.
Malgré le confort général un peu décevant je ne lui donne pas un 20/20 ; je dois dire qu’elles se sont faits à mes pieds au fil des kilomètres. Je vais donc continuer de rouler avec pour en apprécier les qualités…
Où se procurer les Specialized Torch 2.0 ?
L’avis global de Loïc au sujet des produits Specialized testés
Je ne m’attendais pas à trouver des produits aussi bien fini et avec rapport qualité / prix tout de même dans la moyenne de ce qui se fait sur le marché.
Spé propose des produits d’entrée et de milieu de gamme intéressant et ne se réserve pas à une élite.
Autre point de détail, la signature visuelle est assez discrète et pour les puristes comme je peux l’être il est possible d’utiliser ces produits avec une autre marque de vélo sans que cela choque les amoureux de l’uniformité.