BV Sport est le leader commercial de la compression sportive en France, avec des produits phares tels que le Booster, le cuissard de compression, ou encore la chaussette de récupération. Salvatore Corona, président de BV Sport, nous a expliqué en quoi ces produits étaient particuliers et se distinguaient des autres dans la première partie d’article. Dans ce second volet, je vais vous donner mon avis sur ces produits et réaliser un test retour !
Mon point de vue sur BV Sport – Corentin Crouzet (Kiné du Sport)
J’ai lu des critiques sur des forums de course à pied, certains arguant que la marque est uniquement commerciale et base toute sa réussite sur sa publicité et ses athlètes, et non sur la qualité de ses produits. Pour répondre à cela, j’ai beaucoup aimé le discours de Monsieur Corona, qui admet de façon très explicite que la compression n’est pas faite pour tout le monde ! Comme pour tous produits de course, un booster ne peut pas plaire à tout le monde, et si certains ne les supportent pas, il faut accepter que d’autres en ressentent le besoin. Ma visite chez BV fut donc une bonne surprise, la marque n’est pas là pour « vendre » à tout prix, elle a un concept qui tient la route scientifiquement, elle prône la qualité et accepte la remise en question. Et même si le marketing est aujourd’hui très présent dans la marque (peut-on leur reprocher de vendre leurs produits ?), il ne faut pas oublier que BV Sport est né des mains de deux médecins (les docteurs Couzan et Prüfer, ce dernier étant également champion olympique !), dans un but scientifique et sportif !
Pour ce qui est du concept scientifique, et de son efficacité, Mr. Corona a parlé de preuves par des études et de l’investigation. J’ai consulté les études citées dans son interview, voila ce que j’en retire :
– Mosti G., Partsch H. Les bas élastiques de compression progressive augmentent la capacité de la pompe veineuse du mollet de façon plus importante que les bas élastiques de compression dégressive. Phlébologie 2012, 65, 4, p.13 – 18
Résultat : Amélioration supplémentaire de 8% de la fraction d’éjection du sang avec le port d’un bas progressif (type BV) comparé à un bas classique. La fraction d’éjection est augmentée lorsque la pression est maximale au mollet, et non à la cheville. En position debout, le volume sanguin est plus important au cœur du mollet que dans la cheville, ce qui renforce le concept de BV Sport.
Critique : L’étude est récente et bien menée, avec du matériel pointu et des méthodes de calcul satisfaisant. Le résultat est clair et prouve l’efficacité d’un bas progressif par rapport à un bas classique dégressif. Le seul (mais important !) bémol que je note est que cette étude concerne une population d’insuffisant veineux chronique à qui l’on fait faire de la marche sur place pendant 20 secondes… on est loin des coureurs d’ultra trail au top de leur forme physique ! Le but premier de cette étude était médical, donc le choix d’une population d’insuffisants veineux semble logique, mais par conséquent cela ne prouve rien pour le booster. Par contre l’étude démontre selon moi l’efficacité de la chaussette de récupération progressive, lorsque l’athlète est au repos avec une stase veineuse provoquée par son effort.
Cependant pour le booster, j’ai pu accéder à une étude très récente (elle n’est pas encore publiée !) qui m’en apprend un peu plus. Sans trop en dévoiler, je vous donne quand même les grandes lignes :
F.A Allaert, Chaire d’évaluation médicale ESC et Cen Biotech (Groupe CEN) Dijon France, étude menée en collaboration avec le Centre d’Expertise et de la Performance Gilles Cometti de Dijon. Le port d’un manchon de compression élastique progressive/sélective (15 à 20 mmHg) BV SPORT durant l’effort accélère la récupération après l’effort et favorise l’entrainement.
35 sujets (sportifs cette fois ci, 4h de sport par semaine et 15 de VMA en moyenne) sont partagés en deux groupes, un avec et un sans compression. Ils réalisent un effort similaire de haute intensité, adapté à la vitesse de course de chacun. La fatigue post effort est mesurée par différents critères et est jugée similaire entre les deux groupes, pas de différence à ce niveau la. Par contre, dans les trois jours qui suivent, la douleur musculaire post effort est décrite comme beaucoup moins importante chez les sujets qui étaient équipées de Booster (différence statistiquement significative).
Cette étude est intéressante et rejoint bien ce que disait Mr Corona dans son interview, le booster ne fait pas courir plus vite, mais plus longtemps, sous entendu le booster permet de mieux répéter les efforts car il diminue les douleurs musculaires d’après effort. On est donc dans un meilleur cycle de récupération, permettant un entrainement optimal, et par conséquent une probable amélioration des performances. C’est dans cet aspect qu’il faut bien comprendre le booster, on le porte pendant la course pour préparer l’après effort !
– Laura Bouten, thèse pour obtenir le grade de docteur de l’école nationale des mines de Saint Etienne : identification des propriétés mécaniques des tissus constitutifs des mollets pour l’étude mécanique de la contention.
Dans cette thèse, de nombreuses IRM ont été réalisé afin de s’assurer de la réaction des tissus à la compression, et surtout pour identifier quels étaient les tissus et les parties de la jambe qui demandaient le plus de compression. Chaque tissu biologique (os, muscles, graisse) réagit différemment à la compression, et BV Sport a travaillé avec cette thèse pour créer la compression sélective : forte compression sur le muscle et la graisse, faible sur la crête tibiale.
De façon générale, j’adhère vraiment à l’idée de base. Le corps n’est pas une mécanique simple, où le flux de sang s’orienterait toujours d’un point bas a haute pression à un point plus haut à plus basse pression, ce modèle n’est plus d’actualité. Notre corps fonctionne de façon complexe, les tissus biologiques sont vivants, et la pression peut devenir bien plus élevée dans un muscle comme le mollet (qui se contracte sans cesse lors de l’activité, créant de pics de pression intraveineux) que dans les veines de la cheville qui sont pourtant situées plus bas dans le corps ! Donc le gradient de pression voulue par les bas de compression dégressif n’est pas toujours respectée, d’où l’idée de progressivité de BV Sport.
Vous l’aurez compris, le principe scientifique me plait, il s’explique théoriquement, et les études semblent prouver son efficacité. Voyons maintenant ce qui vous intéresse vraiment, c’est à dire que faire concrètement en course à pied avec ses fameux boosters et cuissards ! J’ai testé ces produits, voici mon retour.
Les Produits Testés
Le Booster Elite
Caractéristiques techniques du Booster :
– 10 coloris disponibles
– 10 tailles selon le tour de mollet et la taille. (Voir tableau guide des tailles)
– Poids : 25 grammes.
– Composition : 79% de polyamide et 21% d’élasthanne.
– Origine France, Saint Etienne.
– Existe en version « night vision » avec parties fluorescentes et réfléchissantes visibles de nuit.
– Prix 55,50 euros
Caractéristiques retranscrites du site de BV sport (bvsport.com)
-
Compression du mollet: élimination rapide et optimale des toxines
-
Calf support: tricotage renforcé au niveau du mollet. Améliore le maintien musculaire du mollet.
-
Asymetric G – Concept: booster asymétrique. Au plus près de l’anatomie et de la physiologie du mollet. Optimise le rendement des muscles propulseurs du mollet.
-
Fil céramique next gen: fils bruns fins à section en croix chargées de nanoparticules à base céramique. Ce nouveau fil favorise le retour veineux et améliore la régulation thermique.
-
Soleus protect system: maintien du tendon d’Achille. Améliore la tonicité des muscles stabilisateurs du mollet et réduit les vibrations et oscillations parasites.
-
Scientific concept: nos gammes de contention/compression sont conçues sur des machines à tricoter circulaire. Cette technique permet une maitrise des pressions et un taillage très précis.
-
Aero Tibial Windows: maillage spécifique allégée au niveau du tibia. Protection des structures sensibles : périostite, nerfs superficiels et microcirculation.
Points pratiques :
– Mise en place : le logo booster est sur le coté extérieur du mollet, et le logo BV sport se place juste sous la rotule. Si vous inversez le droit et le gauche vous diminuez l’effet du booster car l’anatomie n’est plus respectée…
– Lavage : à la main ou machine à 30° maximum, et surtout pas de sèche linge pour ne pas détendre le maillage. Valable pour tous les produits BV à maillage spécifique.
– Choix de la taille : il existe un guide des tailles fournis par BV Sport, selon le tour de mollet et la taille de la personne.
– ATTENTION : Le booster doit être utilisé uniquement durant le sport ! Ne pas le porter en phase de récupération.
Le Quad Short CSX
Caractéristiques techniques du cuissard Quad Short CSX
– 4 tailles disponibles selon le tour de cuisse
– Poids environ 40 grammes.
– Composition : polyamide 73%, polyester 20%, 7% d’élasthanne.
– Fabriqué avec la fibre Quantum Energy®Fusion Fiber.
– Origine : Italie.
– Prix : 65,00 euros.
Le short CSX est fait de maillages à rigidités variables, avec des compressions augmentées spécifiquement sur le vaste médial (partie interne du quadriceps), et sur les ischio médiaux et latéraux (fibre légère non compressive dans le creux poplité, c’est à dire le creux derrière le genou et le bas de la cuisse). L’anatomie est fidèlement respectée, comme pour le booster. Cela permet une amélioration du retour veineux, de limiter les vibrations musculaires et réduire le seuil de fatigue.
Présence d’une petite poche élastique à l’avant du short, pratique pour mettre les clés. Le short se termine juste au dessus du genou par un bandeau rouge très légèrement compressif (juste de quoi maintenir le short en place lors de la course). La ceinture est large donc confortable, et élastique pour maintenir le short. Les coutures sont très fines et plates pour limiter les frottements.
Le Test des produits par Corentin pour Trail Session Magazine
– Première impression :
Si le principe scientifique me plait bien et me semble logique, l’idée d’être « compressé » ne me séduit pas beaucoup… Je suis plutôt minimaliste dans ma pratique, en short court (quelque soit la météo) et avec des chaussures légères, donc courir avec un cuissard et des manchons compressifs, je ne suis pas « emballé »…
Pour les booster, il faut avouer que le maillage est vraiment bien fait, et dès que l’on enfile le manchon on ne se sent pas compressé, et rapidement on oublie sa présence. Le cuissard est lui plus compressif il me semble (je parle de sensation ici, pas de compression pure, puisque la pression est plus forte sur un booster), on sent quand même bien les cuisses maintenues, il faut attendre 15-20 min de course pour vraiment l’oublier et que le corps s’habitue. Donc premier point plutôt positif, on ne sent pas trop la compression, surtout pour le booster.
Le short tient chaud, plutôt agréable dans cette période froide, à voir par contre en été si cela ne devient pas inconfortable… A ce propos, BV Sport précise que le cuissard est conçu avec la fibre Quantum Energy Fusion Fiber qui améliore l’échange thermique et maintient une température corporelle idéale quelque soit la température extérieure.
– Footing et séance fractionnée : Selon les dires de Mr Corona dans son interview, le port des produits BV Sport pendant les efforts courts est surtout intéressant pour son rôle de maintien musculaire, plus que pour l’effet circulatoire. J’ai donc testé pendant mon footing et mes séances fractionnées les produits (sur piste ou en côte), sur des efforts courts et plus ou moins intenses.
Le maintien musculaire est en effet indéniable, notamment dans les descentes où les muscles, notamment ischio jambiers et mollet, ont tendance à « balloter » lorsqu’on est en short. Pour ceux qui n’aiment pas cette sensation, ou qui auraient des antécédents de blessures musculaires, le cuissard et le booster sont intéressants pour couper cet effet de cisaillement musculaire !
Pour mon propre cas, je n’ai pas eu un ressenti très agréable, je n’aime définitivement pas être « surchargé » quand je cours, rien ne vaut un short ultra léger ! Question d’habitude probablement, si vous courez régulièrement en collant, vous passerez surement sans problème au compressif BV Sport. Mais pour moi l’approche est difficile, et après quelques accélérations lors de mon fractionné, j’ai l’impression que mon mollet travaille plus que lors de mes dernières séances, comme si mes jambes étaient inhabituellement « lourdes » et fatiguées.
Mr Corona le disait lui-même, certains ne sont pas fait pour la compression et ne la supportent pas bien, je crois être de ceux la ! Je ne ressens pas le besoin de maintien, au contraire j’aime cette sensation de liberté musculaire, mais une fois encore, chacun ses gouts ! Il faut simplement tester pour savoir si le corps approuve ou pas le compressif, et si cela vous plait.
– En sortie trail longue (2h) : la sortie longue me semble déjà plus intéressante pour réellement tester les produits BV, pour voir l’aspect circulatoire.
Les premiers kilomètres ne sont pas très agréables, logique, je ressens toujours cette mauvaise sensation due à la compression, la même que sur un simple footing. Après une bonne dizaine de kilomètres par contre, je commence à apprécier le port du booster. C’est comme si mon mollet était plus relâché qu’en début de sortie, moins lourd. Malgré la distance déjà parcourue, je me sens presque plus frais qu’au départ ! Mr Corona me disait que certaines personnes partaient avec les boosters baissés, puis les remontaient après un moment de course. Je comprends mieux l’idée, effectivement la période d’habituation du corps n’est pas agréable, par contre après le booster et le cuissard semblent bien plus appréciable.
J’ai également testé le cuissard en ski de descente. La sensation est globalement la même qu’en sortie longue : au départ la compression est un peu gênante, mais après quelques descentes, quand les cuisses commencent à chauffer et la fatigue se fait ressentir, le cuissard devient beaucoup plus agréable à porter et les muscles semblent relâchés.
Pour ce qui est de l’après effort, il me semble difficile de dire si mon ressenti après la sortie longue avec booster est mieux que d’habitude… On est la sur des petits détails, qui sont donc difficiles à ressentir et analyser. D’après les études faites sur des sportifs, les courbatures musculaires persistent moins longtemps lorsque l’effort a été réalisé avec un booster. Je pense qu’il faut essayer sur du plus long terme, sur toute une saison, pour avoir un vrai ressenti avec l’enchaînement des entraînements.
Pour conclure ce test, voila mon avis et ce que je ferai dans le futur avec le booster et le CSX …
– Je ne les porterai pas pour les séances fractionnées, l’aspect maintien musculaire me dérange et me procure une sensation désagréable de fatigue et de « jambes lourdes ».
– Pour le footing, ils sont moins dérangeants car l’effort est léger. Mais une fois encore je suis un peu « minimaliste », le compressif est une aide supplémentaire à la circulation, je ne vois pas l’intérêt d’en porter pour mes footings. Je préfère rester naturel pour des efforts légers, laisser mon corps se débrouiller en quelque sorte ! Et garder l’ajout du compressif pour d’autres efforts plus intenses, et notamment les sorties longues. De plus, même si les compressifs (pendant l’effort) aident à une meilleure récupération après l’effort, je préfère mon confort pendant la course, cela me semble être la priorité, or je n’ai pas eu de bonnes sensations, du moins la première heure.
– Pour les trails longs par contre je pense que j’utiliserai les produits BV Sport dorénavant, puisque les sensations que j’ai eu avec étaient bonnes après quelques kilomètres, avec un muscle qui semble se relâcher et répond mieux aux efforts supplémentaires !
Une fois encore, je pense que c’est important d’insister là dessus, il faut tester avant de critiquer, chacun aura une sensation différente avec ce genre de produits. Je reconnais un effet circulatoire intéressant, mais je n’aime pas le maintien musculaire, et d’autres penseront sûrement le contraire !
La Chaussette de Récupération : Prorecup Elite
Caractéristiques techniques de la Prorecup Elite :
– Coloris : blanc ou noir
– Taille : 10 tailles, en fonction du tour de mollet et de la taille du sujet
– Origine : fabriqué en France
– Prix : 65 euros
– Composition : polyamide 80%, élasthanne 20%.
Caractéristiques retranscrites du site BV Sport :
– L’effet contention compression sélectif accélère votre récupération.
– Tricotage spécifique du mollet pour l’élimination rapide et optimale des toxines.
– Maintien drainant et protection du tendon d’Achille.
– Soutien de l’aponévrose plantaire et action antimicrobienne, antistatique et anti odeur.
– Bande de contention de stabilisation de l’avant pied.
Points pratiques :
– Porter la chaussette le plus tôt possible après l’effort.
– Pendant 2 heures au minimum (les jambes en déclive pour accentuer l’effet).
– Même tableau des tailles que le Booster.
Après un bon entrainement fractionné j’ai donc enfilé mes chaussettes, et c’est parti pour deux heures avec les pieds relevés, je suis à la lettre les consignes de Salvatore Corona ! Et la, aucun doute possible, la sensation est géniale, on sent vraiment un mieux entre l’avant et l’après chaussette, essayez vous verrez ! La chaussette travaille vraiment le muscle, le sang circule et apporte une sensation de bien être évidente. Et la compression n’est pas du tout désagréable…de toute façon pour ne rien faire dans le canapé cela ne risque pas grand-chose !
La chaussette de récupération apporte sans aucun doute un plus pour la récupération, je l’utiliserai donc régulièrement maintenant. Mais seulement après les gros efforts, quand les jambes sont vraiment lourdes et fatiguées (toujours dans un souci de laisser mon corps récupérer de lui-même le plus possible, pour ne pas l’habituer). Mais la chaussette est efficace, c’est une évidence !
Conclusion Finale
Il faut tester ! L’idée scientifique semble justifiée et permet de créer des produits efficaces. Mais en pratique, il faut essayer pour voir si les sensations que vous aurez sont bonnes. Je peux quand même affirmer que la chaussette de récupération amène vraiment un plus et une sensation agréable après de gros volumes de travail (en qualité et en quantité). Le prix des produits BV est assez élevée (le prix de la science et la recherche…), donc si vous voulez modérer votre investissement, je vous conseille de commencer avec la Prorécup Elite. Et si vous l’appréciez (et je n’en doute pas !), vous pourrez ensuite essayer le compressif pendant la pratique, avec le booster et le cuissard, qui sont plus sujets à des ressentis différents.
Rédacteur / Testeur : Corentin Crouzet
Booster Elite Disponible chez i-Run au Prix de Vente Conseillé de 55€
Cuissard Trail CSX chez i-Run au Prix de Vente Conseillé de 65€
La Chaussette Pro Récup Elite chez i-Run au Prix de Vente Conseillé de 65€
Avec le Code Promo TRAILSESSION bénéficiez de 15% chez i-Run
Trail Session Magazine, Mars 2017
Inscrivez-vous à notre Newsletter !
Merci pour ton super test. Le plus appréciable, c’est ta liberté de ton, et ta franchise. Choses qui manquent terriblement sur le web de nos jours, avec tous ces articles qui ne servent qu’à faire une courbette à la marque pour les remercier du produit cadeau ou autre intéressement…
Bonne continuation !
Bonjour Gégé tu peux le faire savoir à Salvatore Corona s.corona@bvsport.com car on s’efforce de faire de notre mieux. Vraiment Merci pour ton Comm c’est TRES motivant. La Rédac